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Police-Justice

Loire: un stagiaire de l'Éducation nationale mis en examen pour le viol d'une fillette de 3 ans

Les faits ont été révélés par la fillette de 3 ans à ses parents durant les vacances de la Toussaint (illustration).

Les faits ont été révélés par la fillette de 3 ans à ses parents durant les vacances de la Toussaint (illustration). - Thomas Samson - AFP

C'est la fillette de 3 ans qui a dénoncé les faits à ses parents durant les vacances de la Toussaint.

Un jeune homme de 19 ans, stagiaire de l'Education nationale, a été mis en examen et écroué début décembre, après des soupçons de viol sur une fillette de 3 ans dans une école maternelle de Villars (Loire), a fait savoir le parquet de Saint-Etienne, ce samedi 23 décembre.

Placé en garde à vue fin novembre, il a été mis en examen le 1er décembre pour "exhibition sexuelle et viol sur une mineure de moins de 15 ans", a indiqué le procureur de la république de Saint-Etienne, David Charmatz, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

Des images pédopornographiques sur son ordinateur

Le jeune fonctionnaire en formation a également été mis en examen pour "détention d'images à caractère pédopornographiques", à la suite d'une perquisition à son domicile et de l'analyse de son matériel informatique, selon la même source. Lors de sa garde à vue, le suspect, "jusqu'alors inconnu de la justice, a reconnu le viol et exclu avoir commis d'autres actes sexuels sur un autre mineur", a indiqué le procureur.

Les faits se sont déroulés mi-octobre à la cantine de l'école maternelle Hubert-Pouquet de Villars, une commune de la métropole stéphanoise, dans le cadre du périscolaire. Ils ont été révélés par la fillette 3 ans à ses parents durant les vacances de la Toussaint.

Le maire de Villars, Jordan Da Silva, s'est étonné dans un communiqué de la "présence de ce stagiaire au sein de l'école sur le temps périscolaire en l'absence de convention d'accueil". Contacté par l'AFP, il "déplore, compte tenu de la gravité des faits, devoir attendre le 8 janvier pour que l'Inspection académique accepte une rencontre pour (lui) fournir une explication".

Manon Aublanc