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"La DZ Mafia et d'autres": Gérald Darmanin annonce que des "narcotrafiquants" sont derrière les attaques de prisons

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, quitte le conseil des ministres au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 16 avril 2025.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, quitte le conseil des ministres au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 16 avril 2025. - Ludovic MARIN

Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a indiqué ce lundi soir que, derrière les attaques contre les prisons françaises ces derniers jours, se trouvent des personnes en lien avec le narcotrafic.

Qui a attaqué les prisons françaises ces derniers jours un peu partout en France?Gérald Darmanin a avancé un lien entre ces événements et le narcotrafic, ce lundi 28 avril sur TF1. "Des organisations de narcobandits, la DZ Mafia et d'autres, essayent d'organiser l'intimidation de ce que nous faisons", explique le ministre ce lundi soir.

"Ce qu'on fait les policiers et les gendarmes (...), c'est très rapidement interpeller des auteurs dont on voit qu'ils étaient des narcotrafiquants qui ont organisé l'intimidation de l'État", explique Gérald Darmanin ce lundi 28 avril.

"L'État leur a répondu rapidement, très fortement", s'est-il félicité, alors que certains faits datent de plusieurs jours.

Vers d'autres interpellations à venir

Le ministre de la Justice a dit "espérer qu'ils seront très sévèrement punis". "Le fait d'attaquer l'autorité de l'État, c'est parce qu'ils ne veulent pas de la loi narcotrafic", selon Gérald Darmanin pour qui ce projet de loi conduira à un "régime carcéral très difficile" et à "des prisons de haute sécurité pour les couper du reste de la société".

Un vaste coup de filet a permis l'interpellation d'au moins une vingtaine de personnes ce lundi un peu partout en France. Plusieurs de ces suspects sont actuellement en train d'être interpellés, certains étant déjà en prison et donc extraits de leur cellule, a expliqué une source proche de l'enquête à BFMTV.

La vague d'interpellations, qui a démarré ce lundi à 6 heures aux quatre coins du pays, en région parisienne, à Marseille, Lyon et Bordeaux pourrait durer plusieurs jours et concerner un plus grand nombre de suspects: "Il y aura sans doute encore d'autres interpellations", prévient le ministre de la Justice ce lundi soir.

Ces dernières semaines, plusieurs attaques ont visé plusieurs prisons françaises, via des dégradations, des véhicules brûlés ou des tirs de kalachnikov... Ces actions coordonnées sont une réponse à la création, par Gérald Darmanin, de prisons de haute sécurité. Deux établissements de ce type doivent voir le jour ces prochains mois, à Vendin-le-Vieil et Condé-sur-Sarthe.

Matthieu Heyman