INFO BFMTV. Oise: la façade d'un pavillon où résident deux agents pénitentiaires incendiée

Gendarmerie, illustration. - GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
Les militaires sont intervenus dans la nuit de ce lundi 5 au mardi 6 mai à Liancourt (Oise), après avoir été informés qu'un départ de feu avait été constaté sur la façade d'une maison, dans laquelle deux locataires sont surveillants pénitentiaires, a appris BFMTV. Une forte odeur d'essence a été sentie sur cette façade.
Une enquête a été ouverte par le parquet de Beauvais du chef de dégradation d'un bien par un moyen dangereux pour les personnes commise en raison de la qualité de personnes dépositaires de l’autorité publique.
Cette enquête a été confiée à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Clermont.
Depuis plusieurs semaines, prisons et agents pénitentiaires sont la cible d'attaques siglées "DDPF", pour "Défense des droits des prisonniers français".
Samedi 3 mai, la procureure de Paris Laure Beccuau annonçait dans une conférence de presse que 19 adultes avaient été incarcérés et deux mineurs placés en centre éducatif fermé après une vague d'interpellations dans l'enquête sur les attaques "d'une violence extrême" contre des prisons et des agents pénitentiaires.
21 suspects âgés de 15 à 37 ans, sans antécédent judiciaire ou inscrits dans la criminalité organisée, ont été mis en examen dans cette affaire. Entre le 13 et le 21 avril, l'administration pénitentiaire "ainsi que ses agents ont été les cibles d'une violence extrême, décomplexée, préméditée, les atteignant, tant dans leur exercice professionnel, qu'au cœur de leur vie privée", a-t-elle détaillé.