INFO BFMTV. Jeune de 17 ans tué à Dax en marge du sacre du PSG: le suspect s'est rendu à la police

Une voiture de police sur l'autoroute A1. (photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP
L'homme suspecté d'avoir tué le jeune Benoît, 17 ans, mort en marge des festivités du sacre du PSG en Ligue des champions le 31 mai à Dax, et qui était en fuite depuis, s'est rendu samedi 7 juin au soir au commissariat de Bordeaux. Il va être présenté à un juge d’instruction à Mont-de-Marsan, dans les Landes, ce dimanche 8 juin, a appris BFMTV.
Le suspect, un mineur âgé de 16 ans, faisait l'objet d'un mandat d'arrêt, ce qui explique son placement en rétention judiciaire, dès samedi. Étant mineur, il encourt une peine maximale de 15 ans, soit la moitié de la peine encourue par un majeur.
Benoît a été tué après avoir reçu de "multiples coups de couteau" dans le thorax, avait indiqué mardi le procureur de Dax, Benoît Fontaine. L'adolescent avait, selon les investigations, un "contentieux préexistant" avec l'auteur présumé des coups.
Le magistrat a ainsi expliqué poursuivre l'enquête sous la qualification d'assassinat, "l'antériorité d'un conflit entre l'auteur et la victime pouvant laisser penser à un geste prémédité".
Deux morts en marge des célébrations
Le drame s'est produit "à l'occasion des célébrations" du sacre européen du PSG, mais serait "sans lien avec les résultats sportifs", avait indiqué le parquet.
Sa famille lui a rendu hommage vendredi, jour où Benoît aurait dû fêter son 18e anniversaire, sur les lieux du drame, à Dax, devant des centaines de personnes. "C'était un garçon très gentil, généreux, discret, plein de vie et courageux aussi", a salué son père, Thierry.
Outre cet adolescent, un homme est mort également en marge des festivités le 31 mai dernier. Il a été percuté par une voiture, alors qu'il circulait à scooter à Paris.
Un policier avait également été grièvement blessé ce soir-là par un projectile à Coutances, dans la Manche. Un suspect a été mis en examen vendredi pour blessures involontaires et placé sous contrôle judiciaire, alors que le pronostic vital du policier était toujours engagé.