Incidents après France-Maroc: 7 personnes liées à l'ultradroite jugées en comparution immédiate

Des membres de l'ultra droite ont été interpellés mercredi près des Champs-Élysées, avec l'envie d'en "découdre" avec les supporters marocains après la victoire française en demi-finale de Coupe du monde.

Sept personnes vont être jugées en comparution immédiate ce samedi, après avoir été interpellées en marge des célébrations de la victoire de la France en demi-finale de la Coupe du monde de football mercredi, a appris BFMTV du parquet de Paris.

Parmi elles, on compte le leader du groupe "Zouaves Paris" Marc de Cacqueray-Valmenier, selon une source proche du dossier. Le militant d'ultra droite avait déjà fait parler de lui lorsqu'il avait été interpellé pour violences lors d'un meeting d'Éric Zemmour à Villepinte fin 2021.

Des militants armés d'armes blanches

26 autres personnes majeures liées à l'ultradroite avaient été placées en garde à vue. 12 d'entre elles ont bénéficié d'un classement sans suite, faute d'infraction suffisamment caractérisée, et 6 d'un rappel à la loi avec interdiction de paraître à Paris ou obligation d'effectuer un stage de citoyenneté.

Des heurts ont éclaté dans le quartier des Champs-Élysées à Paris dans la nuit du 14 au 15 décembre après la demi-finale de Coupe du monde opposant la France au Maroc.

Quarante personnes proches de l'ultradroite ont été interpellées mercredi soir et placées en garde à vue le lendemain notamment pour groupement en vue de commettre des violences et port d'armes prohibées.

Certaines étaient en possession d'armes blanches et "souhaitaient en découdre" avec les supporters marocains, selon les forces de l'ordre.

La présence de membres de l'ultra droite avait été anticipée par les forces de l'ordre, 14.000 policiers et gendarmes ayant été mobilisés sur l'ensemble du territoire.

Cécile Ollivier avec Juliette Desmonceaux