"Il ne peut pas s'évaporer comme ça": la "grande inquiétude" d'un ami des grands-parents d'Émile

Depuis la disparition du petit Émile, son "étonnement" a "cédé sa place à l'inquiétude". Jean-Marcel, un ami des grands-parents du petit garçon résidant au Haut-Vernet, a expliqué ce mercredi à BFM DICI que le hameau est habitué à voir des enfants jouer librement dans la rue.
Habitant le Haut-Vernet "depuis 30 ou 40 ans", Jean-Marcel décrit le hameau comme "le pays des petits". Une particularité qui expliquerait pourquoi l'affolement et l'inquiétude n'ont pas immédiatement gagné les habitants.
"Moi, personnellement, samedi soir j'entends ça au téléphone je me dis que ce n'est pas grave, ils vont le trouver là ou là", a confié Jean-Marcel. "Puis après, quand il se passe 24 heures, 48 heures et que vous comprenez qu'un petit de deux ans et demi ne peut pas s'évaporer comme ça, c'est une grande inquiétude."
Désormais, Jean-Marcel est encore plus inquiet. "Je ne vois pas comment au bout de 72 heures on pourrait trouver quelque chose de positif."
"Une famille modèle"
Ce mercredi soir, le procureur de la République de Digne-les-Bains a ainsi annoncé que les opérations de "ratissage judiciaire" au Haut-Vernet étaient en passe d'être achevées" mais que "les recherches n'avaient pas permis, à ce stade, de découvrir de nouveaux éléments"
Jean-Marcel ajoute avoir envoyé samedi soir, avec son épouse, un SMS à Anne, la grand-mère d'Émile. "On lui disait qu'on était de tout cœur avec elle, et qu'on espérait que ça soit un incident. Cinq minutes après elle m'a répondu en disant que c'était 'un grand secours, que ça lui faisait très plaisir'".
Comme d'autres habitants du Haut-Vernet, qui la qualifie de "très serviable" et "très croyante", Jean-Marcel décrit la famille d'Émile comme "une famille modèle avec des vertus à l'ancienne, avec la religion". Il a d'ailleurs indiqué à BFMTV qu'elle avait assisté ce mercredi soir à un office dans la chapelle du hameau.