Grèves: la police dément une pénurie de carburant à venir en Île-de-France

Dans un tweet, publié ce vendredi, la préfecture de police de Paris a affirmé que "sur les sur les 899 stations essence d'Ile-de-France, seules 2% sont en défaut d'approvisionnement (contre 7% avant les grèves)".

Après le blocage de plusieurs raffineries ces derniers jours, alimentant la peur d'une éventuelle pénurie de carburant, la préfecture de police de Paris a voulu rassurer les Parisiens. Dans un tweet, publié ce vendredi, elle a affirmé que "sur les sur les 899 stations essence d'Ile-de-France, seules 2% sont en défaut d'approvisionnement (contre 7% avant les grèves)".

Dans un tweet, également publié ce vendredi, la ministre de la Transition écologique et solidaire, Elisabeth Borne, a indiqué avoir réuni les professionnels de l'industrie pétrolière pour un point de situation. Elle a confirmé "le bon fonctionnement des raffineries et des dépôts, et l’approvisionnement normal des stations-service à travers tout le territoire".

De quoi affirmer plus tard, par le biais d'un communiqué, que les sept raffineries du pays continuent "toutes" leur production:

"Plus de 98% des 11.000 stations-service ne connaissent aucune difficulté et sont normalement approvisionnées", a insisté le ministère, soulignant que "les professionnels considèrent la situation comme quasi-normale".

Toutefois, des tensions persistaient dans la région Paca et en Île-de-France.

"Une fausse information"

Jeudi, en visite à Fluery-en-Bière, en Seine-et-Marne, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a également voulu battre en brèche tout soupçon de pénurie de carburant en France.

"Il y a huit raffineries, deux font l’objet d'une mobilisation de syndicats pour empêcher les flux, mais ne sont pas à l’arrêt. Les autres fonctionnent bien. Il y a 200 dépôts en France, seuls deux sont bloqués à l’heure où je vous parle. Il n’y a donc aucun risque de pénurie par rapport à l’organisation que nous avons", a ainsi affirmé le ministre.

Il a également invité "chacune et chacun à ne pas se précipiter dans les stations services", appelant aussi les médias à "ne pas alimenter cette petite musique-là parce que ce n'est pas le cas. C'est une fausse information que d'évoquer le risque de pénurie".

Clément Boutin