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Police-Justice

Grève du 2 octobre: 76.000 policiers et gendarmes mobilisés en France pour cette nouvelle journée de mobilisation

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L'intersyndicale a appelé à la grève et à une nouvelle journée de manifestations ce jeudi 2 octobre, deux semaines après une première mobilisation qui a réuni entre 500.000 et un million de personnes dans les rues.

Quelque 76.000 policiers et gendarmes sont mobilisés ce jeudi 2 octobre en France, dont 5.000 à Paris pour la nouvelle journée de grèves et de manifestations à l'appel des syndicats, a annoncé le ministre de l'Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau.

Près de 250 cortèges sont prévus dans tout le pays et 300.000 à 350.000 personnes -dont 20.000 à 40.000 à Paris- sont attendues, selon les autorités, soit une participation en baisse comparée à la journée du 18 septembre qui avait rassemblé de 500.000 à plus d'un million de personnes, selon les autorités ou la CGT.

"Nous avons mobilisé un petit peu moins de forces (de l'ordre), mais quand même il y aura 76.000 policiers et gendarmes, pour Paris (et) la plaque parisienne, c'est à peu près 5.000" personnes, a détaillé le ministre lors d'un point presse depuis la préfecture de police de Paris.

"Cela représente sur l'ensemble du territoire national 30.000 policiers, 37.000 gendarmes et un certain nombre d'unités de forces mobiles", des CRS et des escadrons de gendarmerie mobile, a-t-il précisé.

"Tolérance zéro"

Lors des précédentes journées de mobilisation, les 10 et 18 septembre, 80.000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés.

"La consigne, elle est strictement la même" que pour le 10 septembre avec la journée d'actions "Bloquons tout" et le 18 septembre: sécuriser les cortèges et "ne tolérer aucun dérapage", a poursuivi Bruno Retailleau.

Le ministre démissionnaire et patron des LR a promis la "tolérance zéro" pour les personnes qui commettraient des "exactions" ou des "atteintes aux biens ou aux personnes".

Les forces de l'ordre ont adopté "une posture de vigilance" la nuit passée, "notamment sur un nombre de points stratégiques pour éviter des sabotages, pour éviter des blocages", a assuré Bruno Retailleau.

S.R. avec AFP