Echirolles : qui sont les suspects?

Le GIPN ont arrêté dix personnes mardi matin à Grenoble - -
Dans l’enquête sur les meurtres barbares de deux jeunes vendredi à Echirolles, douze suspects ont été interpellés. Deux autres ont échappé au coup de filet. Le profil de ces derniers intéresse particulièrement le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat.
"Tous ont un casier judiciaire"
Ces deux hommes, toujours en fuite, sont connus des services de police. Ils ont un "profil très violent" et ont déjà été "condamnés pour faits de grande violence", a précisé le magistrat.
Un troisième fuyard, activement recherché, s'est présenté de lui-même à la police de Grenoble mercredi matin. Il a été placé en garde à vue.
Mardi à l’aube, dix personnes avaient été placées en garde à vue. Toutes ont un casier judiciaire. Originaires de la muraille de Chine, une cité emblématique de Grenoble, elles sont issues de famille souvent déstructurées ou désunies. Deux d'entre elles ont depuis été libérées.
Un jeune homme de 17 ans, qui s'était réfugié chez un oncle à Vitry-sur-Seine, en banlieue parisienne, s'est rendu de lui-même mardi soir.
Deux frères militaires à l'origine de la rixe
Reste deux militaires interpellés lundi. Deux frères qui n’ont aucun antécédent judiciaire. Mais qui auraient joué un rôle central dans la rixe. "Les militaires sont à l'origine de la bagarre. Ils ont dit qu'ils réservaient leurs explications au juge. Ils le feront demain", a déclaré Jean-Yves Coquillat, évoquant la présentation des douze interpellés au juge d'instruction mercredi.
Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a annoncé mardi soir l'intégration du quartier au dispositif de Zone de sécurité prioritaire après ce "massacre", annonçant des "moyens supplémentaires".