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Police-Justice

Disparition de Maëlys: l'enquête piétine

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Une semaine après la disparition de Maëlys, lors d'un mariage à Pont-de-Beauvoisin, la jeune fille de 9 ans reste introuvable et l'enquête a du mal à avancer.

Voilà sept jours que Maëlys, jeune fille de 9 ans, a disparu alors qu'elle participait à un mariage dans la commune de Pont-de-Beauvoisin, dans l'Isère. Une information judiciaire a été ouverte contre X, samedi, du chef "d'enlèvement et séquestration d'un mineur de 15 ans" et deux juges ont été désignés pour mener l'enquête.

Le procureur adjoint de Grenoble, Laurent Becuywe, a également annoncé que les gendarmes avaient procédé à plus de deux cents auditions et à une quarantaine de perquisitions. "Les investigations sur le terrain sont arrivées presque au bout", a ajouté le magistrat.

Deux personnes placées en garde à vue puis libérées

Deux connaissances de la jeune fille ont été dans un premier temps placées en garde à vue avant d'être remises en liberté.

"Elles avaient des éléments sur lesquelles il fallait qu'elles s'expliquent. Dans l'état, il a été décidé que ces éléments n'étaient pas des charges permettant de les déférer devant le juge d'instruction", a précisé Laurent Becuywe.

Ces deux gardes à vue ont été levées avant l'expiration du délai légal de 48 heures, ce qui laisse la possibilité aux enquêteurs de réentendre les deux hommes le cas échéant.

Une "battue citoyenne" organisée

Dans le même temps, plusieurs centaines de personnes ont participé, ce samedi, à une "battue citoyenne" pour tenter de retrouver la jeune fille. Le secteur parcouru avait déjà fait l'objet d'intenses recherches.

Toute la zone, escarpée et très boisée alentour, a été passée au peigne fin par les gendarmes, assistés par un hélicoptère, des drones, des plongeurs et des maîtres-chiens. Mais depuis vendredi, le dispositif avait été allégé.

Des plongeurs vont explorer de nouveaux plans d'eau

Ce dimanche, des plongeurs vont sonder de nouveaux plans d'eau pour tenter de trouver une piste dans cette enquête qui s'installe dans la durée.

"Les recherches continuent. Il n'y a plus de ratissages depuis jeudi on va faire venir des plongeurs pour explorer les plans d'eau, très nombreux dans la région. Du temps est nécessaire pour de telles recherches", a expliqué Jean Pertue, commandant de la brigade de gendarmerie de la Tour du Pin, dans l'Isère. "Il faut rester positif à ce stade. Quand on travaille, on progresse", poursuit-il.

Arthur Blanquet avec AFP