"Cédric n’avouera jamais les faits": la mère de Cédric Jubillar sort du silence après la condamnation de son fils

Nadine, la mère de Cédric Jubillar, a réagi après la condamnation de son fils à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine. Elle estime que son fils s'est "mal défendu".

Quelques heures après la condamnation de Cédric Jubillar à 30 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son épouse Delphine, sa mère ne "ressent rien". Dans un entretien accordé au Parisien ce vendredi 17 octobre, Nadine estime que son fils s'est "mal défendu" et qu'il "n'avouera jamais les faits". "Au moins jusqu’à son procès en appel", précise-t-elle auprès de nos confrères.

"Cédric ne s’est pas battu pour montrer qu’il était innocent. Il était très bien défendu par ses avocats mais lui s’est défendu tellement mal", juge Nadine.

"Même quand il a dit (...) qu’il n’avait fait aucun mal à Delphine, on n’y croyait pas", abonde-t-elle.

Pendant les quatre semaines de procès, la mère de Cédric Jubillar n'a "pas reconnu son fils". "Je l’ai vu sans réaction, impassible, imperturbable, sans émotion. Alors que je le connaissais spontané et volubile", décrit-elle, avançant deux explications: "soit ses avocats lui avaient conseillé d’en dire le moins possible, soit il était sous médicaments."

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"Il n'avouera jamais"

Elle confie aussi avoir ressenti "un soulagement" après avoir témoigné à la barre. Devant la cour d'assises du Tarn, elle a partagé ses doutes quant à la culpabilité de son fils et regretté de ne pas avoir réagi quand il lui avait dit qu'il voulait "tuer" Delphine et "l'enterrer".

"Je regrette encore aujourd’hui de ne pas l’avoir prise plus au sérieux sur le moment. Mais la famille de Delphine a compris à ce moment-là, pendant ma déposition, que j’étais de leur côté. Et non pas à essayer de protéger mon fils à tout prix", avance Nadine.

Après la condamnation de Cédric Jubillar à 30 ans de réclusion criminelle, les avocats des enfants du couple l'ont appelé à "indiquer où il a dissimulé la dépouille de sa femme". Mais pour la mère de l'homme reconnu coupable, "il n'avouera jamais les faits, au moins jusqu'à son procès en appel".

Emilie Roussey