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Police-Justice

Bébé enlevé à Nancy : "quelques pistes très sérieuses"

Le procureur de la République de Nancy Thomas Pison

Le procureur de la République de Nancy Thomas Pison - -

Alors qu’une "alerte enlèvement" a été déclenchée à Nancy après le rapt d'un bébé mardi soir, le procureur de la République de Nancy a tenu mercredi soir une nouvelle conférence de presse.

Une alerte a été lancée après l'enlèvement d'un nourrisson, mardi soir dans une maternité de Nancy. Les policiers ont pu établir un portrait-robot de la ravisseuse grâce aux témoignages de personnes qui disent l’avoir vue prendre un tramway mardi soir.

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L'enquête lancée en une demie-heure

Après une première conférence de presse tenue à 11 heures ce matin, le procureur Thomas Pison a précisé mercredi soir le signalement de la jeune femme et la manière dont elle a procédé pour enlever le petit Lucas.

Il s'agit bien d'une jeune femme qui est entrée dans une chambre de la maternité, elle s'est d'abord adressée à une des mères restée éveillée. Elle lui propose de prendre son bébé pour le poser à côté pour qu'elle puisse se reposer. La mère refuse. La jeune femme prend alors le bébé de la mère endormie vers 21h30. Celle-ci se réveille environ une heure plus tard, et se rend compte de l'enlèvement. Très rapidement, la police en est avisée, l'enquête est lancée vers 23h.

Chaque policier muni d'un portrait-robot

Le magistrat a fait état ce soir de "quelques pistes très sérieuses" grâce à des témoignages. "Les pistes sérieuses sont des pistes locales", a-t-il ajouté, laissant entendre que la suspecte, selon toute vraisemblance, se trouvait toujours à Nancy.

Les enquêteurs ont reçu une quinzaine d'appels "très convergents" après l'alerte enlèvement. Le portrait-robot de la suspecte "n'est pas diffusé" mais "chaque policier en est muni et fait du porte-à-porte" dans le quartier de Nancy où les enquêteurs concentrent leurs investigations, là où la suspecte est descendue du tram, a-t-il expliqué.

Par ailleurs, il a précisé que les parents, "particulièrement traumatisés", se sont vus offrir un soutien psychologique.