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Police-Justice

Attaque au couteau à Antibes: la région annonce l'accélération des travaux de sécurisation du lycée

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Les travaux de sécurisation du lycée horticoles d'Antibes initialement prévus pour le mois de décembre seront finalement livrés en novembre. Une décision prise par la région après l'attaque au couteau qui a fait deux blessés.

Loge d'accueil, nouvelles clôtures, portails, tourniquets, caméras... Le lycée horticole d'Antibes (Alpes-Maritimes) va bientôt voir sa sécurisation drastiquement renforcée. Deux jours après l'attaque au couteau qui a fait deux blessés dans cet établissement, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur a annoncé ce vendredi 12 septembre l'accélération des travaux de sécurisation prévus dans le lycée et leur renforcement.

"Après le choc de l’agression, nous agissons immédiatement pour sécuriser au plus vite l’établissement et protéger élèves, enseignants et personnels. Les travaux seront livrés plus tôt que prévu et de nouvelles caméras viendront compléter le dispositif existant", a annoncé Renaud Muselier, président de la région, dans un communiqué.

La livraison des aménagements est avancée à début novembre, "à la rentrée des vacances de la Toussaint", au lieu de décembre. Ces travaux comprennent la création d'une loge d'accueil, la mise en place et le rehaussement de clôtures, la création ou modification de 15 portails et portillons, et l'installation de trois tourniquets. Le tout pour un montant de 718.700 euros financés par la région.

La collectivité a également annoncé la sécurisation de la boutique dédiée aux productions des élèves et l'installation de nouvelles caméras dans l'établissement qui en compte déjà neuf depuis 2021.

Un jeune homme mis en examen

Le jeune homme qui a blessé deux personnes au couteau mercredi dans son ancien lycée d'Antibes a reconnu les faits, expliquant avoir entendu des voix, a rapporté vendredi le procureur de Grasse, Eric Camous.

Mis en examen pour tentative d'assassinat, le jeune homme de 18 ans a été placé en détention provisoire, dans l'attente d'un diagnostic psychiatrique définitif en raison de "troubles graves de la personnalité associés à des problématiques psychiatriques et hallucinatoires", a expliqué le procureur dans une courte déclaration à la presse.

Le jeune homme était fiché S et poursuivi pour apologie de crime depuis le printemps 2024, après avoir témoigné d'une "fascination inquiétante pour les tueries de masse et les tueurs en série", selon le procureur. il avait été écroué en 2024 puis remis en liberté en mars 2025, avec des passages en service psychiatrique avant, pendant et après sa détention.

Emilie Roussey