Affaire Zecler: les quatre policiers mis en examen, deux d'entre eux placés en détention provisoire
Les quatre policiers mis en cause dans les violences perpétrées contre Michel Zecler lors de l'interpellation du producteur à Paris le 21 novembre dernier ont été mis en examen dans la nuit de dimanche à lundi, a-t-on appris de source judiciaire. Deux d'entre eux ont été écroués.
Des mises en examen pour "violences volontaires"
Trois des agents - le brigadier et deux gardiens de la paix - ont été mis en examen pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" et "faux en écriture publique", conformément aux réquisitions du parquet de Paris Ce sont les trois policiers au cœur de la vidéo de Loopsider dévoilée jeudi qui a fait scandale et a conduit le chef de l'État Emmanuel Macron à dénoncer une "honte".
Le policier soupçonné d'avoir jeté la grenade lacrymogène dans le studio de musique du 17e arrondissement où s'est produite l'agression a lui été mis en examen principalement pour des "violences volontaires" par personne dépositaire de l'autorité publique sur Michel Zecler et sur les neuf jeunes qui se trouvaient dans le sous-sol du studio.
Deux policiers placés sous contrôle judiciaire
Le parquet avait requis la détention provisoire pour les trois premiers et un contrôle judiciaire pour le quatrième, mais le juge des libertés et de la détention en a écroué deux, le brigadier et un des gardiens de la paix, et laissé les deux autres sous contrôle judiciaire.