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Police-Justice

1er jour du procès Cahuzac: des journalistes et une main sur la figure

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Les médias étaient nombreux, ce lundi, pour accueillir l'ancien ministre du Budget jugé pour fraude fiscale au Tribunal correctionnel de Paris. Une arrivée agitée pour Jérôme Cahuzac, qui n'a pas hésité à pousser caméramans et journalistes sur son passage.

C'était la fièvre médiatique du jour. Une centaine de journalistes était accréditée pour couvrir le premier jour du procès pour fraude fiscale de Jérôme Cahuzac. Le parquet avait même fourni à la presse un mémo qui résumait l'affaire. Pour accéder à la salle d'audience, il y avait trois entrées différentes. Les journalistes se sont postés à chaque entrée pour ne pas rater l'arrivée de l'ancien ministre du Budget, qui a finalement fait une entrée très remarquée, sous le crépitement des flashes et entouré d'une nuée de micros. 

"Ce n'est pas une gifle. Je vais très bien"

L'ancien ministre est resté le visage fermé, sans dire un mot malgré les nombreuses sollicitations. Excédé par les journalistes qui lui barraient le passage, il a fini par repousser un photographe en lui mettant la main sur la figure. Même si le geste paraît violent, le photographe d'Aujourd'hui en France, Olivier Lejeune n'a pas vécu la scène de la même manière.

"Ce n'est pas violent. J'étais dans l'escalier. Je n'arrivais pas à remonter. Il y avait du monde derrière moi. Il voulait avancer. Il me met la main dans la figure mais je ne pense pas que ce soit volontaire. Ce n'est pas une gifle. Je vais très bien", a-t-il assuré à BFMTV en souriant.

Comme souvent lors de ces procès médiatiques, le public s'est pressé sur les lieux. Des élèves avocats stagiaires ont essayé de se glisser pour assister à l'audience. "Cela nous permettra d'enrichir notre vision de la profession future", explique une jeune femme en ajoutant "cela illustre aussi que quelqu'un médiatique comme monsieur Cahuzac peut être traité comme un simple justiciable."

E. M. avec Salhia Brakhlia (vidéo)