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Paris: le sourire d'une fillette ukrainienne déployé sur le parvis de l'Hôtel de Ville

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Entre 100 et 200 personnes ont déployé dans la capitale une bâche géante représentant une fillette ukrainienne de 5 ans réfugiée en Pologne, une œuvre de l'artiste JR déjà déployée à Lviv mi-mars.

Entre 100 et 200 personnes ont déployé mercredi sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris une bâche géante représentant une fillette ukrainienne de 5 ans réfugiée en Pologne, une œuvre de l'artiste français JR déjà déployée à Lviv mi-mars.

"Tu vas rappeler à tous les gens là-haut, qui volent au-dessus de l'Ukraine, qu'il y a des gens comme toi que nous devons protéger", avait expliqué l'artiste spécialisé dans le collage photographique lors d'un appel vidéo avec Valeria, une fillette ukrainienne réfugiée en Pologne avec sa mère.

"La résilience en Ukraine"

Surgissant entre son bonnet et sa doudoune, le sourire de Valeria passant la frontière polonaise avec sa mère avait été immortalisé par un photographe.

JR avait fait imprimer la photo sur un tissu de 46 m de haut pour 16 m de large avant de se rendre à Lviv pour la déployer le 14 mars sur la place de l'opéra de la ville, avec l'aide d'une centaine de personnes.

La photo prise du ciel avec un drone par Gary Bialas, un photographe collaborateur de JR, a aussitôt fait la une de l'hebdomadaire américain Time sous le titre "la résilience en Ukraine".

"Redonner de la visibilité à cette œuvre"

A Paris, la bâche de 150 kg a été redéployée mercredi matin pour "redonner de la visibilité à cette oeuvre", explique à l'AFP Gary Bialas, qui a loué une grue de 60 m pour la prise de vue, faute d'autorisation pour un drone.

L'opération va être renouvelée dans plusieurs villes européennes, a indiqué Gary Bialas, pour qui la vente numérique de l'œuvre sous forme de NFT (jetons non fongibles, en français), qui utilise la même technologie que les crypto-monnaies comme le bitcoin, permet à JR de livrer de l'aide humanitaire, matérielle et alimentaire, deux fois par semaine en Ukraine.

Le photographe n'était pas en mesure d'indiquer les revenus générés par ces objets numériques certifiés liés à cette oeuvre.

J.L. avec AFP