La comédie musicale "Les 10 Commandements, l'envie d'aimer" de Pascal Obispo annulée

La comédie musicale "Les 10 Commandements, l'envie d'aimer" - Arthur Cohen Paris
Une décision "lourde et pénible". La comédie musicale Les 10 Commandements, l'envie d'aimer relancée par Pascal Obispo en juin 2024 est annulée. "Les pertes accumulées sur les premières exploitations et notre impossibilité à trouver un modèle économique viable avec les différentes parties prenantes, nous contraignent à prendre cette lourde et pénible décision", ont ainsi indiqué les organisateurs du spectacle pour expliquer cette annulation.
De nombreuses dates étaient programmées d'ici la fin de l'année et en 2026. Les organisateurs précisent "arrêter les ventes de billets et rembourser les spectateurs ayant déjà acquis leurs places".
Pour rappel, Les 10 Commandements, comédie musicale écrite par Lionel Florence et Patrice Guirao, composée par Pascal Obispo, et chorégraphiée par Kamel Ouali, a été jouée pour la première fois au Palais des sports de Paris en octobre 2000. Elle avait connu un fort retentissement, avec 1,8 million de spectateurs en France et 1,6 million d’albums vendus. Quelques tubes, comme L'Envie d'aimer, Le Dilemme ou encore La Peine maximum, restent dans les mémoires.
Pascal Obispo avait donc décidé de la relancer dans une nouvelle version à Paris en juin 2024, puis d'organiser une vaste tournée dans toute la France, entre novembre 2025 et février 2026.
Polémique Chouraqui
Aucun lien n'a pour le moment été établi par les organisateurs entre l'annulation des spectacles et l'action en justice menée par Elie Chouraqui, le metteur en scène des 10 Commandements des années 2000, à l'encontre de Pascal Obispo.
Ce dernier avait en effet saisi la justice en 2023 pour "contrefaçon", "parasitisme" et "concurrence déloyale". Il demandait l’annulation du spectacle créé par le chanteur et compositeur du show des années 2000, Les 10 commandements, L’envie d’aimer, ainsi que 352 000 euros de dommages et intérêts, arguant que la nouvelle mouture reprenait des éléments de l’ancien sans son aval.
Mais le cinéaste et metteur en scène avait été débouté en première instance et condamné à verser 10.000 euros pour avoir dénigré le projet dans la presse et 25.000 euros de frais de justice. Elie Chouraqui avait alors fait appel et demandé à ce que sa condamnation ne soit pas exécutée avant que la cour ne statue.
Mais Elie Chouraqui a rétropédalé et finalement abandonné son appel, a-t-on appris en juillet dernier par L'Informé, préférant "passer à autre chose" selon l'avocat du metteur en scène, Charles Morel.