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"Je me dois une neutralité": Miss France 2025 justifie son refus de répondre à une question sur Charlie Hebdo

Miss France 2025 Angelique Angarni-Filopon au lendemain de son sacre, le 15 décembre 2024, à Poitiers.

Miss France 2025 Angelique Angarni-Filopon au lendemain de son sacre, le 15 décembre 2024, à Poitiers. - Romain Perrocheau - AFP

Invitée le 8 janvier au micro de Sud Radio, Angélique Angarni-Filopon avait préféré ne pas donner son avis sur Charlie Hebdo et le droit au blasphème. Elle justifie ce vendredi, dans un message sur Instagram, sa réserve.

Angélique Angarni-Filopon s'explique. À la question "Vous êtes Charlie?", posée au micro de Sud Radio, Miss France 2025 avait préféré ne pas donner son avis ni s'étendre sur le sujet.

Face aux critiques qu'elle dit avoir reçues sur les réseaux sociaux, elle a répondu sur Instagram ce vendredi.

"Peut-être cela a été maladroit mais dans ma fonction de Miss France, je me dois une neutralité sur certains sujets pour éviter tous malentendus et susciter toutes controverses", écrit-elle.

"iberté, tolérance et respect"

"Charlie Hebdo touche à des enjeux profonds et bien évidemment, la liberté d'expression est primordiale en France. Je condamne fermement les actes terroristes qui sont une attaque contre les valeurs fondamentales de notre société, notamment la liberté, la tolérance et le respect."

La story d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, publiée ce vendredi 10 janvier sur Instagram.
La story d'Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, publiée ce vendredi 10 janvier sur Instagram. © Instagram - Miss France Officiel

"Chacun a un avis, moi j'ai le mien et je préfère le garder pour moi", avait déclaré Angélique Angarni-Filopon, invitée le mercredi 8 janvier sur Sud Radio, et interrogée sur le sujet à l'occasion des 10 ans de l'attentat contre Charlie Hebdo. "Est-ce que vous pensez qu'en France on a le droit au blasphème?", avait tenté de la relancer le journaliste de Sud Radio.

Sur X, de nombreux internautes ont salué sa réserve, s'indignant qu'une Miss France soit soumise à des questions politiques.

Angélique Angarni-Filopon est par ailleurs victime de cyberharcèlement depuis son élection le 14 décembre dernier. À tel point que la société Miss France a dû publier un communiqué pour rappeler que le harcèlement en ligne était puni par la loi et que tout commentaire haineux serait signalé à la justice.

Magali Rangin