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Bébé royal: 5.000 prétendants au trône et moi et moi et moi

Un mug  l'effigie de la reine d'Angleterre, Elizabeth II.

Un mug l'effigie de la reine d'Angleterre, Elizabeth II. - -

La royauté, un peu comme le loto, peut tomber sur n’importe qui. Ou presque. Pour monter sur le trône d’Angleterre, par exemple, il suffit d’être un descendant de Sophie de Hanovre et de ne pas être catholique. Ce qui fait, qu’après le bébé de Kate et William, ils sont au moins 5.000 à pouvoir prétendre couler des jours heureux à Buckingham Palace.

Garçon ou fille, le royal bébé à naître est assuré de monter sur le trône un jour. L’ordre de naissance prime sur le sexe. Merci à la primogéniture absolue, selon laquelle c'est le premier né, quel que soit son sexe, qui règne. Une règle qui a remplacé tout récemment la primogéniture masculine, donnant la préférence à l’héritier mâle, comme l’explique Philippe Delorme, historien spécialiste des familles royales. Ce qui change tout pour le bébé à naître, surtout si c’est une fille, mais rien pour les autres prétendants au trône, puisque l’effet n’est pas rétroactif.

L'"Acte de succession à la couronne 2013" a reçu l’accord de la reine en avril dernier mais il n’est entré en vigueur que très récemment, car il a dû être adopté par les pays du Commonwealth. Il s’applique aux enfants né "après le 28 octobre".

Voici un petit tour d'horizon des principaux prétendants à la couronne.

> 5.000 prétendants, au moins

Après Charles et William, c’est le bébé royal, très attendu par les Britanniques, qui est appelé à régner. Après lui viennent les plus proches membres de la famille Windsor, Harry, frère de William en tête, suivi du prince Andrew, frère cadet de Charles, puis de ses filles, les gracieuses Béatrice et Eugénie d’York.

Viennent ensuite le deuxième frère de Charles, Edward, comte de Wessex, puis son fils et sa fille. La princesse Ann, a beau être née juste après Charles, elle passe après ses deux plus jeunes frères, car la primogéniture absolue n’est pas rétroactive.

Le fils d'Ann, Peter Phillips, et les enfants de celui-ci, arrivent ensuite, suivis de sa fille Zara Phillips, actuellement enceinte.

On vous fait grâce des suivants, le site wargs.com en recense plus de 5.700.

> Un Français, roi d'Angleterre, seriously?

Si le comte de Paris, Henri d’Orléans n’est pas dans la shortlist, il est dans la liste tout de même, à la 4.822e position, loin derrière sa femme, Marie-Thérèse de Württemberg. Et loin derrière les Bourbon-Parme et les Bourbon-Sicile. En plus, le comte de Paris a un très gros défaut, celui d’être catholique. Et en Grande-Bretagne, on ne plaisante pas du tout avec ça.

Depuis 1701, le monarque doit être protestant au moment de son accession au trône, puis appartenir à l’Eglise d’Angleterre après son accession. En revanche, depuis l'Acte de succession à la couronne 2013, il lui est permis d'épouser un catholique. La couronne reste cependant réservée aux personnes "en communion" avec l'Eglise anglicane d'Angleterre, ce qui exclut les croyants d'autres religions et les non-croyants.

Et puis bien avant notre Orléans national, on trouve surtout une flopée de monarques du Nord de l’Europe, comme Harald V, roi de Norvège, ainsi que le précise Philippe Delorme, ou encore le roi Carl Gustav de Suède.

> People et queue de peloton

Au rayon people, ou futur people, la princesse Alexandra de Hanovre, fille de Caroline de Monaco et de Ernst August de Hanovre, figure également sur la liste. Pour ceux qui ne seraient pas complètement au fait de la généalogie du Rocher, Alexandra est la demie-soeur de Charlotte Casiraghi, en couple avec Gad Elmaleh, dont elle attend son premier enfant.

Et puis pour ceux qui se poseraient la question, si William accède un jour au trône, Kate Middleton, ou plutôt la duchesse de Cambridge, sera alors reine consort. Elle sera finalement plus "gradée" que l’époux d’Elizabeth, Philip, qui n’est que prince consort.

Quant à la dernière de la liste, selon le Wall Street Journal, il s’agirait, d’après certains généalogistes d’une Allemande de 40 ans, une certaine Karin Vogel, qui descendrait de Sophie de Hanovre. Elle expliquait dans le Wall Street Journal en 2011 qu’elle n’aimait pas les châteaux. Ce qui tombe plutôt bien.

Magali Rangin