Vote sur les trottinettes en libre-service à Paris: les salariés des opérateurs inquiets pour leur emploi

L'avenir de leur emploi se jouera dans les urnes. À deux jours du vote "pour ou contre" les trottinettes électriques en libre-service à Paris, les 800 employés des trois principaux opérateurs attendent de connaître le résultat qui statuera sur l'avenir de leur métier.
"Si les trottinettes disparaissent, je crois que mon avenir sera en ballottage. Je ne sais pas quoi faire", s'inquiète Abdoulaye, employé chez Lime, au micro de BFM Paris Ile-de-France.
"Je n'aurais plus de travail"
Dans l'entrepôt de maintenance situé en région parisienne, les 250 salariés de Lime craignent de se retrouver sans emploi.
"C'est injuste. Tout d'abord, je ne peux pas participer au vote et faire entendre ma voix. Ensuite, je n'aurais plus de travail et je ne sais pas comment je vais faire", regrette Sanson, employé chez Lime.
Si l'avenir de son métier sera fixé dimanche soir, l'employé veut y croire. "J'espère que ça ne va pas s'arrêter. Moi je suis positif", ajoute-t-il.
Plus de 800 emplois concernés
Dans les rues de Paris, ce sont trois opérateurs qui se partagent le marché de la trottinette électrique en libre-service : Lime, Dott et Tier. Si les parisiens venaient à voter pour le bannissement de ce mode de transport, plus de 800 emplois seraient directement menacés.
"On est inquiet de cet écosystème qui s'est développé et qui a beaucoup évolué depuis son démarrage à Paris", avoue le directeur de l'entrepôt de maintenance des engins Lime.
Les résultats de la consultation citoyenne seront connus le soir du dimanche 2 avril et le dépouillement sera placé sous le contrôle d'une commission indépendante. De son côté, la mairie de Paris, par la voix de sa maire, Anne Hidlago, a annoncé qu'elle respecterait le choix des parisiens.
"C'est aux Parisiens de décider et j'appliquerai leur décision", a-t-elle expliqué au micro de BFM Paris Ile-de-France ce jeudi soir lors de la présentation du nouveau "code de la rue".