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Paris: un homme, soupçonné d'être lié à des attaques contre des Israéliens, mis en examen

Des militaires de l'opération Sentinelle, à Paris, le 30 décembre 2015.

Des militaires de l'opération Sentinelle, à Paris, le 30 décembre 2015. - Kenzo Tribouillard - AFP

Un Palestinien d'une trentaine d'année a été mis en examen, a appris l'AFP du parquet national antiterroriste ce jeudi 6 juin. Il est suspecté d'être lié à des attaques contre des Israéliens en Cisjordanie occupée début 2023.

Un homme de nationalité palestinienne a été mis en examen à Paris, a appris l'Agence France-Presse (AFP) ce jeudi 6 juin de source proche du dossier. Il est soupçonné d'être lié à des attaques contre des Israéliens survenues en 2023 en Cisjordanie occupée.

L'individu est poursuivi pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d'un ou plusieurs crimes d'atteinte aux personnes, financement du terrorisme et complicité de tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, a confirmé à l'AFP le parquet national antiterroriste (Pnat). Il a été placé en détention provisoire. Contacté par l'AFP, son avocat, Me Emanuel de Dinechin, n'a pas souhaité s'exprimer.

Les investigations ont été réalisées dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet antiterroriste le 28 décembre 2023, toujours selon le Pnat. Selon la source proche du dossier, cette enquête a été ouverte après une dénonciation de la justice israélienne auprès des autorités françaises.

Soupçonné d'appartenir à une organisation terroriste

D'après cette source proche du dossier, l'homme mis en examen vendredi par un juge d'instruction antiterroriste est un Palestinien âgé d'environ 35 ans, qui vit en France depuis quelques années, et présenté par l'accusation comme un membre des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, la branche militaire du Fatah, le mouvement du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Il est soupçonné d'être lié à des attaques contre des Israéliens en Cisjordanie occupée au "début" de l'année 2023 et d'avoir envoyé de l'argent aux brigades, selon cette source.

Dans ce dossier, dans lequel les faits visés ont eu lieu à l'étranger, la justice française est fondée à enquêter grâce à la résidence habituelle, en France, du mis en cause, selon la même source.

Les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa sont inscrites sur la liste des organisations considérées comme "terroristes" par l'Union européenne depuis 2002.

JD avec AFP