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Paris Île-de-France

Périphérique à 50km/h: le préfet de police confirme que "les radars fonctionnent"

Radar automatique (illustration)

Radar automatique (illustration) - AFP

Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a confirmé sur Franceinfo que les contrôles de vitesse sur le périphérique, limité désormais à 50 km/h, étaient bien effectifs.

Les usagers du périph' sont prévenus: les sanctions vont désormais tomber. Après la mise en place de la nouvelle limitation de vitesse sur le boulevard périphérique, instaurée graduellement à partir du 1er octobre dernier, les moyens de contrôle du respect de la mesure sont désormais actifs.

"La mise en place des panneaux s’est faite après une dizaine de jours, il y a eu une petite période de tolérance à partir du 1er octobre, date d’entrée en vigueur. Maintenant, les radars fonctionnent", a assuré Laurent Nuñez sur Franceinfo ce lundi 14 octobre.

Le préfet de police a précisé les radars automatiques qui maillent le boulevard étaient "en fonction depuis vendredi dernier".

Et au-delà des radars automatiques, "nous faisons aussi des contrôles de vitesse par des voitures embarquées", a-t-il indiqué.

Pour rappel, outre la limitation de vitesse, la contravention prévue pour sanctionner les contrevenants évolue aussi. Sur le périphérique, tout conducteur dépassant la vitesse autorisée recevra désormais une amende de classe 4, d'un montant de 135 euros.

La voie réservée, une "décision conjointe" martelle Laurent Nuñez

Le préfet de police de Paris en a profité pour balayer l'éventualité de déposer un recours pour faire annuler la nouvelle limitation de vitesse, instaurée par la mairie de Paris, une initiative par exemple lancée par l'Association des maires de France d'après une information du Parisien, le 9 octobre dernier.

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"Il ne faut pas mélanger deux sujets. Je lis la presse, je consulte les réseaux sociaux comme tout le monde, et j'avais dit en Conseil de Paris que rien ne se fera sans moi. Mais je parlais de la voie réservée, c'est autre chose", a souligné le préfet.

Car sur la limitation de vitesse, si la mairie de Paris peut décider seule de la réglementation, "tout maire [pouvant] prendre des mesures restrictives que ne prend pas le gouvernement"; la question d'une voie réservée au covoiturage ne dépend pas que du conseil municipal parisien.

Alors, quid de cette voie du périphérique, un temps réservé aux transports pour les JO de Paris 2024? "Rien ne se fera sans l'État, ni sans le préfet de police", rappelle Laurent Nuñez.

"C'est une décision conjointe. Là évidemment on aura notre mot à dire, et je note avec beaucoup de satisfaction que dans le cadre d'un entretien avec le ministre des Transports, la maire de Paris a accepté d'ouvrir une phase de concertation et a reporté cette décision, si elle venait à être prise, à courant 2025", a rappelé le préfet de police.

Alexis Lalemant Journaliste