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Paris Île-de-France

Paris: un accord trouvé pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise

L'angle de la rue Sainte-Cécile et de la rue de Trévise, à Paris, après une très forte explosion provoquée par une fuite de gaz, le 12 janvier 2019

L'angle de la rue Sainte-Cécile et de la rue de Trévise, à Paris, après une très forte explosion provoquée par une fuite de gaz, le 12 janvier 2019 - Carl LABROSSE © 2019 AFP

Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du 9e arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés. La Ville prévoit de débloquer 20 millions d'euros.

Un accord pour indemniser les victimes de l'explosion de la rue de Trévise a été trouvé lundi soir, deux jours avant la commémoration du drame, ont annoncé ce mardi la Ville, qui le pourvoira à hauteur de 20 millions d'euros, et les associations de victimes.

Un Conseil de Paris extraordinaire va être convoqué pour valider cet accord, "probablement lundi", le 17, a indiqué à l'Agence France-Presse (AFP) Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la maire PS Anne Hidalgo.

L'accord contient la "reconnaissance du caractère exceptionnel de l'explosion selon des termes qui restent confidentiels", a indiqué Emmanuel Grégoire.

La Ville mise en examen

Le 12 janvier 2019, une très forte détonation provoquée par une fuite de gaz avait soufflé cette rue du IXe arrondissement de la capitale, faisant 4 morts et 66 blessés. Environ 400 riverains avaient été sinistrés.

Mercredi, la Ville, mise en examen dans ce dossier et à qui les victimes reprochaient jusqu'ici de "jouer la montre", s'était dite prête à signer sans plus tarder l'accord-cadre d'indemnisation, alors que l'apport des autres parties impliquées, notamment le syndic de copropriété lui aussi mis en examen et le distributeur de gaz GRDF, reste confidentiel.

"Compléter" le fonds

Emmanuel Grégoire avait annoncé début octobre que la Ville abonderait de 20 millions d'euros le fonds d'indemnisation "sans que cela présume de sa culpabilité". Cette somme est une "première étape", avait-il déclaré.

Alors que l'estimation du total des préjudices immobiliers et corporels s'élève à 200 millions d'euros, la mairie "devra compléter à un moment", selon Linda Zaourar, présidente de l'association Vret (Victimes et rescapés de l'explosion de la rue de Trévise), même si les autres parties impliquées dans l'explosion - le syndic, GRDF, l'assureur du conseil syndical Generali et l'entreprise de BTP Fayolle - abondent elles aussi le fonds.

F.B. avec AFP