BFMTV
Paris Île-de-France

Législatives à Paris: Emmanuel Grégoire officiellement investi par le PS contre Clément Beaune

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, est candidat aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet.

Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la mairie de Paris, est candidat aux élections législatives du 30 juin et 7 juillet. - PATRICK KOVARIK / AFP

Emmanuel Grégoire, qui a annoncé sa candidature mecredi 12 juin pour les législatives, a été officiellement investi par le PS, ce vendredi 14 juin. Il se retrouve face au ministre Clément Beaune dans la 7e circonscription, à Paris.

Le premier adjoint de la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, a été officiellement investi par le Parti socialiste comme candidat aux législatives dans la circonscription parisienne de l'ex-ministre Clément Beaune, a indiqué, ce vendredi 14 juin, son entourage à l'AFP.

Le conseil national du PS a validé vendredi midi la candidature de l'adjoint à l'urbanisme dans la 7e circonscription de la capitale, l'une des quatre réservées au parti dans le cadre de l'accord du nouveau "Front populaire".

En débat avec El Aaraje

La gauche espère ravir au camp macroniste cette circonscription, à cheval sur les IVe, XIe et XIIe arrondissements et qui comprend la très symbolique place de la Bastille.

Dès mercredi et sans attendre l'investiture, M. Grégoire, élu du XIIe arrondissement, avait annoncé sa candidature.

Mais Lamia El Aaraje, autre adjointe d'Anne Hidalgo et première secrétaire de la fédération PS de Paris, avait aussi fait acte de candidature en interne.

Candidat potentiel à la mairie

M. Grégoire et Mme El Aaraje sont vus comme des candidats potentiels à la succession de Mme Hidalgo en 2026. Succession pour laquelle Clément Beaune ne cachait pas son intérêt.

De son côté, l'ex-ministre de l'Europe et des Transports a aussi démarré sa campagne pour sa réélection vendredi matin.

Premier adjoint d'Anne Hidalgo depuis 2018, Emmanuel Grégoire tentait ces derniers mois de s'émanciper de la tutelle de cette dernière afin de briguer sa succession.

Mme Hidalgo maintenant le suspense sur une éventuelle candidature à un troisième mandat, plutôt que de le soutenir, les relations au sein du binôme exécutif se sont notoirement dégradées.

A. V. avec AFP