"Je ne trouvais pas son pouls": une infirmière, présente lors de l'attaque mortelle à Paris, témoigne

"On a entendu des cris. J'ai vu que l'agresseur avait quelque chose dans les mains. Sur le coup, j'ai dit que c'était un couteau, enfin, j'en suis presque sûre", témoigne une infirmière à visage caché pour BFMTV.
Elle affirme avoir été présente et avoir prodigué les premiers soins à la victime mortellement touchée par une attaque au couteau ce samedi 2 décembre dans la soirée sur le pont Bir-Hakeim dans le 15e arrondissement de Paris.
Elle raconte avoir d'abord vu de l'agitation et être parti en courant "à l'autre bout du pont", en direction de la station de métro Passy, avec une femme qui l'accompagnait. Rapidement, après voir "vu les gyrophares", elles retournent sur leurs pas.
"Infirmière, je pouvais aider"
"Et ce n'est qu'à ce moment-là que j'ai vu que, par terre, il y avait cet homme, il y avait du monde autour, mais je leur ai dit que j'étais infirmière, que je pouvais aider", retrace-t-elle.
"Il y avait une aide-soignante qui tenait la tête de la victime et qui essayait d'arrêter l'hémorragie. J'ai essayé de prendre un pouls, mais j'ai pas réussi à le trouver", détaille la jeune femme.
Et de poursuivre: "Et c'est là où j'ai commencé le massage cardiaque en lien avec les pompiers au téléphone, que la police avait appelé entre-temps."
Elle déclare qu'à l'arrivée des pompiers, venus "très rapidement", elles sont rentrées chez elle "une fois qu'ils n'avaient plus besoin de nous".
Deux personnes ont également été blessées au marteau lors de cette attaque. Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, a affirmé ce dimanche 3 décembre qu'elles étaient "en bonne santé".