Cyclone Garance à La Réunion: au moins trois morts en lien avec les intempéries

Au moins trois personnes sont mortes lors du passage sur l'île de La Réunion du cyclone Garance, jugé "brutal et violent" par le préfet, a appris BFMTV des pompiers ce vendredi 28 février.
L'une d'elles est morte par noyade, une autre, âgée de 70 ans, est morte des suites d'un incendie survenu dans son appartement, tandis que la troisième est morte après une chute d'arbre, selon nos informations.
Le préfet de La Réunion avait annoncé un peu plus tôt dans la journée sur France info un premier décès. "Il y a une victime, une personne décédée sur la commune de Saint-Denis" et "deux personnes disparues", avait déclaré Patrice Latron, sans donner les circonstances de cette mort. Le préfet avait assuré que deux personnes étaient par ailleurs portées disparues.
Ce vendredi, le cyclone continue de frapper l'île, repassée en alerte rouge après la levée de l'alerte violette à midi, heure locale, soit 9 heures, heure de Paris.
Des rafales dépassant les 200 km/h
Garance "a atterri à 10 heures, heure locale, soit 7 heures, heure de Paris, sur le nord de l'île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne (commune de l'est de l'île) au stade de cyclone tropical", a indiqué Météo France dans un bulletin publié à 13 heures, heure locale.
"Le cyclone tropical est ressorti sur mer au large de Saint-Louis (commune du sud) et s'éloigne graduellement de l'île ce (vendredi) après-midi", ajoutent les météorologues.
Pendant son passage, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l'aéroport situé au nord de l'île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l'extrême est.
La Réunion avait été placée de 9 heures à midi locales en alerte violette, le plus haut niveau qui implique le confinement strict de tous, population, forces de l'ordre et services de secours. Si l'alerte est redescendue au niveau rouge, les habitants sont toujours appelés à rester confinés.