Une quatrième vague de chaleur attendue dès la semaine prochaine

Thermomètre (ILLUSTRATION) - Photo d'illustration - AFP
Le répit aura été de courte durée. Alors qu'une partie du pays, notamment l'est, est toujours frappée par de fortes chaleurs ce vendredi, le mercure devrait encore monter en France en début de semaine prochaine. Une potentielle quatrième vague de chaleur depuis le début l'été se profile ainsi, qui concernera notamment le sud et l'ouest du pays.
Remontée d'air chaud
Si la chaleur s'atténue dans une majeure partie de l'Hexagone ce vendredi à l'approche du week-end, elle va vite faire son retour.
Dès le début de la semaine prochaine, la présence d'un puissant anticyclone au large de la Grande-Bretgane, conjuguée à l'arrivée de dépressions orageuses en provenance du Portugal, vont contribuer à faire remonter de l'air très chaud en France depuis le sud.
En conséquence, les températures vont progressivement monter dès lundi, avec des maximales avoisinant les 30°C dans la moitié nord et allant jusqu'à 33°C au sud. Il fera 28°C à Paris, 32°C à Lyon et 33°C à Toulouse.
Un pic attendu jeudi et un risque de canicule
Le mercure va ensuite grimper jusqu'à au moins jeudi, voire vendredi ou samedi, avec un risque de canicule à partir de jeudi, d'après La Chaîne Météo. La chaleur gagnera peu à peu le centre du pays, avec des températures autour de 34 à 35°C dans le sud et l'ouest.
On attend 34°C à Nantes, 37°C à Bordeaux et 36°C à Toulouse mardi. Mercredi, le thermomètre va monter à 36°C à Poitiers, 34°C à Lyon et 38°C à Pau.
Les nuits seront chaudes elles aussi, avec des températures qui se maintiendront aux alentours de 25°C dans le sud. Il fera notamment 25°C à Toulouse dans la nuit de mardi à mercredi et 26°C à Nice. Une tendance qui va se poursuivre au moins jusqu'à vendredi, où des orages sont attendus dans la région des Alpes en soirée.
La sécheresse va se poursuivre
Si quelques averses sont attendues ce vendredi dans le quart sud-est, elles se feront plus rares dans les prochains jours, laissant craindre un nouveau renforcement de la sécheresse, alors que la Première ministre a acitivé la cellule interministérielle de crise face à une "situation historique" ce vendredi.
Le mois de juillet est le deuxième mois le plus sec enregistré depuis le début des mesures en 1958, a indiqué lundi Météo-France.