"Chaque jour qui passe est un jour de trop": à Rive-de-Gier, la difficile reconstruction après les inondations

Vincent Bony, maire PCF de Rive-de-Gier, a commenté le travail de remise en ordre de sa commune après les crues inédites de cette semaine. Les habitants et commerçants espèrent un retour à la normale rapide.

Après les intempéries: place au nettoyage. Et la tâche pourrait s'avérer aussi longue que pénible. C'est ce que déplore au micro de BFMTV le maire de Rive-de-Gier, dans la Loire, ce samedi 19 octobre, qui remercie une mobilisation d'ampleur pour "redonner un visage normal à la commune".

"On est en plein travail. Tous les services municipaux sont mobilisés, les communes alentour nous prêtent main forte, on a beaucoup de bénévoles avec la réserve citoyenne que nous avons mise en place, qui sont ce matin à pied d'œuvre, et ce depuis hier", explique l'élu communiste Vincent Bony.

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Les outils pour déblayer la boue, les branches et les autres objets emportés par les eaux sont simples: une pelle, une brouette. Avec, les employés ou volontaires vont aider à nettoyer chez "les habitants, les commerçants et l'espace public" comme l'explique le maire.

"Il faut absolument aller très très vite"

L'édile appuie la nécessité d'un retour à la normale express. "Il faut absolument aller très très vite, c'est une course de vitesse pour que les commerces puissent ouvrir et puissent pouvoir servir leur clientèle, c'est ce qui fait vivre notre commune", explique-t-il sur BFMTV, rappelant qu'ils étaient dans une phase de préparation à l'approche des fêtes de fin d'année.

"Pour eux, chaque jour qui passe est un jour de trop", appuie Vincent Bony.

Le Premier ministre Michel Barnier a demandé jeudi à son ministre de l'Intérieur le début du processus de reconnaissance de catastrophe naturelle pour les communes touchées.

"On va engager le dispositif de catastrophes naturelles dès que les communes nous le feront savoir, on est très mobilisés", a dans la foulée confirmé Bruno Retailleau.

Le maire de la commune indique de son côté avoir fait passer "dès les premières heures" son dossier dans les mains de la préfecture. Une réunion aura par ailleurs lieu lundi pour déterminer comment soutenir le poumon économique local, dans le but de leur fournir une avance de trésorerie, en attendant les remboursements des assurances.

Tom Kerkour