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Isère

Grève du 18 septembre: des militants occupent les anciens locaux de La Bobine à Grenoble

Dans la capitale des Alpes, la manifestation du 10 septembre a rassemblé plus que celle du 18 septembre.

Dans la capitale des Alpes, la manifestation du 10 septembre a rassemblé plus que celle du 18 septembre. - Photo par ARNAUD CHASTAGNER / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Dans l'Isère les manifestations ont rassemblé 11 000 personnes selon la préfecture et 15 000 selon les organisations syndicales. "Aucun incident recensé", assurent les autorités.

En fin de journée, la Bobine, célèbre lieu culturel grenoblois dont les portes étaient closes depuis le 20 juin, a été investie par les manifestants du jeudi 18 septembre. Après la grande journée de mobilisation à l'appel de l'intersyndicale qui a réuni entre 11.000 et 15.000 personnes en Isère, dont 9.500 à Grenoble dans la matinée, quelques militants du mouvement "Bloquons tout" ont forcé les portes de l'ancienne salle de concert, fermée pour raisons financières.

La manifestation en elle-même s'est bien déroulée. L'ambiance était bonne enfant dans la capitale des Alpes. "Aucun incident (n'a été) recensé et aucune interpellation (...) grâce à une forte mobilisation des forces de l'ordre depuis ce matin", a indiqué la préfecture, qui a fait part d'une "ambiance calme sur les différents points".

Le cortège a déambulé trois heures dans les rues grenobloises. Les militants se sont dispersés devant la préfecture, place de Verdun.

Rester le plus longtemps possible

À la Bobine, selon France 3, l'eau et l'électricité ont été rétablies et des salles ouvertes. Quelques militants sont passés derrière le bar et espèrent que "plusieurs initiatives se créent".

"Dans l'idéal, on espère rester le plus longtemps possible. On a tous été tristes que ce lieu ferme. On avait envie de le faire revivre, que ce soit de nouveau un lieu de rencontres, de partage, de formation politique", expliquait jeudi soir la militante. Toutefois, l'occupation des lieux est illégale. La Bobine appartient à la mairie de Grenoble. La municipalité souhaite privilégier le dialogue, et a indiqué aux militants que la procédure, pour trouver un repreneur, était engagée.

Amélie Com