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Syrie

Syrie: les États-Unis saluent l'accord entre le pouvoir syrien et les Kurdes

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio débarque à l'aéroport international de La Aurora, à Guatemala City, le 4 février 2025.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio débarque à l'aéroport international de La Aurora, à Guatemala City, le 4 février 2025. - Johan ORDONEZ / AFP

Lundi, le président syrien par intérim et le chef des Forces démocratiques syriennes ont réussi à se mettre d'accord sur une intégration des institutions civiles et militaires kurdes dans le gouvernement national.

Les États-Unis ont salué mardi 11 mars l'accord en Syrie entre les nouvelles autorités de Damas et les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, prévoyant l'intégration au sein de l'État syrien de toutes les institutions civiles et militaires relevant de l'administration autonome kurde.

"Les États-Unis réaffirment leur soutien à une transition politique qui démontre une gouvernance crédible et non-sectaire, cela étant le meilleur chemin pour éviter plus de conflit", a déclaré le secrétaire d'État américain Marco Rubio dans un communiqué.

"Tous nos frères syriens en sortiront gagnants"

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan a estimé que cet accord allait "servir la paix". "La mise en oeuvre intégrale de l'accord conclu hier va servir la sécurité et la paix en Syrie. "Tous nos frères syriens en sortiront gagnants", a déclaré le chef d'État lors d'un dîner de rupture du jeûne du ramadan.

Lundi, la présidence syrienne, qui cherche à unifier un pays divisé par 13 ans de guerre civile, a annoncé cet un accord pour "intégrer" au sein de l'État toutes les institutions civiles et militaires relevant de l'administration autonome kurde du nord et de l'est de la Syrie.

Accueilli dans plusieurs villes syriennes par des manifestations de joie selon les médias d'État, l'accord a été signé par le président par intérim, Ahmad al-Chareh, et le chef des Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les Kurdes, Mazloum Abdi, pour une application prévue d'ici à la fin de l'année.

Il intervient alors que la Syrie a connu ces derniers jours dans l'ouest du pays ses pires violences depuis la chute de l'ancien président Bachar al-Assad en décembre.

I.H avec AFP