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Syrie

L'ex-président syrien Bachar al-Assad a été victime d'un empoisonnement

L'ex-président syrien Bachar al-Assad assistant à une réunion internationale à Ryad, photo fournier par l'agence de presse saoudienne SPA, le 11 novembre 2023

L'ex-président syrien Bachar al-Assad assistant à une réunion internationale à Ryad, photo fournier par l'agence de presse saoudienne SPA, le 11 novembre 2023 - AFP

L'ancien président syrien Bachar al-Assad, exilé en Russie depuis décembre dernier, a été hospitalisé "dans un état critique" après avoir été empoisonné, selon l'ONG OSDH.

Son état est désormais stable. L'ancien président syrien Bachar al-Assad a été hospitalisé pendant une dizaine de jours après été victime d'un empoisonnement, révèle l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Exilé en Russie depuis décembre dernier et la chute de son régime, il a été transporté dans "un état critique en soins intensifs" dans un hôpital près de Moscou, le 20 septembre.

L'ancien dictateur, que l'on surnommait "le boucher de Damas", a pu sortir lundi 29 septembre. "On ignore encore qui a empoisonné Bachar al-Assad, mais nous avons appris de source fiable qu'il ne s'agissait pas d'une simple intoxication alimentaire, mais bien d'un empoisonnement", peut-on lire dans le communiqué de l'ONG syrienne.

"Lors de son admission à l'hôpital, Bachar al-Assad a été admis aux urgences et placé dans un état critique en soins intensifs dans un hôpital privé de la banlieue de Moscou ou à proximité", est-il ajouté. Selon l'OSDG, "il a été empoisonné à son domicile, où il réside dans une villa où ses déplacements étaient très restreints."

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"Clarifier ce qui s'est passé"

L'état de santé de l'ancien président syrien est désormais stable. Reste à déterminer de l'origine de cet empoisonnement. "Nous avons demandé aux autorités russes de clarifier ce qui s'est passé et qui l'a empoisonné", fait savoir l'Observatoire syrien des droits de l'Homme, citant une source ayant "confirmé que le gouvernement russe n'était pas impliqué dans cette affaire".

L'ONG avance une piste: celle d'une volonté "d'impliquer le gouvernement russe", qui a offert l'exil à Bachar al-Assad "et de suggérer que le président Poutine est incapable de le protéger". De son côté, Moscou n'a fait aucun commentaire sur cette affaire.

Lucie Valais Journaliste BFMTV