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Moyen-Orient

Proche-Orient: Emmanuel Macron appelle le président iranien à "soutenir une désescalade générale"

Emmanuel Macron le 5 octobre 2024 à Paris

Emmanuel Macron le 5 octobre 2024 à Paris - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Le chef d'État français s'est entretenu avec Massoud Pezeshkian, son homologue iranien. Il l'a enjoint à "soutenir une désescalade générale et à user de son influence en ce sens auprès des acteurs déstabilisateurs".

Le président français Emmanuel Macron a appelé dimanche 13 octobre son homologue iranien à soutenir "une désescalade générale" dans la bande de Gaza et au Liban, où le Hezbollah pro-iranien poursuit son combat contre l'armée israélienne.

Lors d'un entretien téléphonique avec Massoud Pezeshkian, Emmanuel Macron a souligné "la responsabilité de l'Iran à soutenir une désescalade générale et à user de son influence en ce sens auprès des acteurs déstabilisateurs qui recueillent son soutien", a fait savoir la présidence française.

Garantir un "cessez-le-feu"

Le cabinet présidentiel iranien a de son côté fait savoir que les deux dirigeants ont discuté de quelle manière garantir un "cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël".

Massoud Pezeshkian a demandé au président français de "collaborer avec d'autres pays européens pour contraindre le régime sioniste à mettre fin au génocide et aux crimes commis à Gaza et au Liban", a ajouté le cabinet.

L'armée israélienne mène ce dimanche des combats rapprochés avec le Hezbollah dans le sud du Liban, où elle a annoncé pour la première fois la capture d'un combattant ennemi. Elle intensifie également ses frappes aériennes contre la formation pro-iranienne.

De son côté, le mouvement islamiste libanais a dit combattre en fin d'après-midi "à l'arme automatique" et avec des "roquettes" des soldats israéliens dans au moins quatre villages frontaliers d'Israël, l'armée israélienne faisant elle état de "combats face à face" et de "soldats blessés" dans ses rangs.

Après avoir affaibli le Hamas palestinien à Gaza, Israël a déplacé le front de la guerre au Liban, disant vouloir permettre le retour dans le nord d'Israël de quelque 60.000 habitants, déplacés par les tirs de roquettes menés depuis un an par le Hezbollah en soutien au Hamas.

F.R. avec AFP