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L'armée israélienne affirme que les deux frères Bibas ont été tués "par des terroristes" et "à mains nues"

Ariel et Kfir Bibas - Image d'illustration

Ariel et Kfir Bibas - Image d'illustration - BFMTV

L'armée israélienne a indiqué vendredi que les deux frères Bibas, âgés de huit mois et quatre ans lors de leur enlèvement par le Hamas le 7 octobre 2023 en Israël et emmenés à Gaza, avaient été tués "par des terroristes à mains nues".

L'armée israélienne a affirmé ce vendredi 21 février qu'Ariel et Kfir Bibas, âgés respectivement de quatre ans et huit mois et demi lors de leur enlèvement par le Hamas le 7 octobre 2023, ont été tués "par des terroristes à mains nues".

Le Hamas a toujours affirmé qu'Ariel et Kfir Bibas, dont les dépouilles ont été remises jeudi par le Hamas au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) puis à l'armée israélienne, avaient été tués dans des bombardements israéliens sur Gaza.

"Ariel et Kfir Bibas ont été tués de sang-froid par des terroristes. Les terroristes n'ont pas tiré sur les deux jeunes garçons, ils les ont tués à mains nues. Ensuite, ils ont commis des actes horribles pour dissimuler ces atrocités", a déclaré le porte-parole de l'armée, le contre-amiral Daniel Hagari, dans une déclaration télévisée.

Le corps de Shiri Bibas toujours à Gaza

Kfir Bibas était le plus jeune des 251 otages enlevés le 7 octobre 2023. Son père enlevé ce jour-là a été libéré le 1er février dernier. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est engagé vendredi à punir le Hamas palestinien, accusé des "meurtres horribles" des deux enfants otages de la famille Bibas, dont les corps ont été remis à Israël sans celui de leur mère.

L'annonce par les autorités israéliennes qu'un troisième corps remis jeudi par le Hamas n'était pas celui de leur mère, l'otage Shiri Bibas, mais celui d'une femme a Gaza, a provoqué une onde de choc en Israël. Le mouvement islamiste a reconnu "une possible erreur".

"Le monde civilisé devrait condamner ces meurtres horribles", a déclaré Benjamin Netanyahu dans un communiqué. "Qui enlève un petit garçon et un bébé et les assassine? Des monstres. Je m'engage à ne pas relâcher mes efforts tant que ces sauvages qui ont exécuté nos otages ne seront pas traduits en justice."

S.C avec AFP