Israël: Netanyahu affirme que le Hezbollah "paiera le prix fort" après des frappes meurtrières sur le Golan annexé

Le Premier ministre israélien a promis des représailles après les tirs de roquette qui ont fait au moins 11 mort sur le plateau du Golan et que Tsahal attribue au groupe armé chiite.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a annoncé ce samedi 27 juillet que le mouvement islamiste libanais Hezbollah paierait "le prix fort" après l'attaque à la roquette plus tôt dans la journée sur une ville du Golan annexé par Israël, qui a fait au moins 12 morts.

Benjamin Netanyahu s'est entretenu avec le leader de la communauté locale et a indiqué qu'Israël ne laisserait "pas cette attaque meurtrière sans réponse" et que le Hezbollah, qui a de son côté nié les faits, en "paierait le prix fort, un prix qu'il n'a jamais payé auparavant", selon un communiqué du bureau du Premier ministre.

"Les terroristes du Hezbollah ont violemment attaqué et tué des enfants aujourd'hui, dont le seul crime était de sortir jouer au football. Ils ne sont pas revenus", a déclaré de son côté le président israélien Isaac Herzog dans un communiqué.

L'UE dénonce "un bain de sang"

Le chef de la diplomatie de l'UE Josep Borrell a condamné samedi un "bain de sang" et demandé une enquête indépendante. "Images choquantes depuis le terrain de football de la ville druze de Majdal Shams. Je condamne fermement ce bain de sang. Nous avons besoin d'une enquête internationale indépendante sur cet incident inacceptable. Nous exhortons toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à éviter une nouvelle escalade", a déclaré Josep Borrell dans un communiqué publié sur le réseau social X.

Outre-Atlantique, les autorités américaines ont réaffirmé leur "soutien indéfectible" à Israël. "Les États-Unis continueront à soutenir les efforts visant à mettre fin à ces terribles attaques", à la frontière entre le Liban et Israël, a déclaré un porte-parole du Conseil national de sécurité, estimant qu'il s'agissait "d'une priorité absolue".

F.B. avec AFP