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"De bonnes chances" d'obtenir un accord: Benjamin Netanyahu optimiste sur une trêve à Gaza

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Benjamin Netanyahu, en visite aux États-Unis, est notamment pressé par Donald Trump de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre. La diplomatie américaine dit espérer un accord "d'ici la fin de la semaine".

Après avoir rencontré lundi 7 et mardi 8 juillet à Washington le président américain Donald Trump, Benjamin Netanyahu a déclaré à FOX Business Network: "oui, je pense que nous nous rapprochons d'un accord. Je pense qu'il y a de bonnes chances que nous l'obtenions".

Donald Trump presse le Premier ministre israélien, qui se trouve toujours aux États-Unis, de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre.

Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a lui aussi jugé "possible" un accord. Pour le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, ce sont les opérations de l'armée qui ont "fait avancer un accord".

"(...) Nous avons sérieusement affaibli les capacités militaires et gouvernementales du Hamas", a-t-il dit. "Grâce à la puissance opérationnelle, les conditions ont été créées pour avancer vers un accord de libération des otages."

Benjamin Netanyahu a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et proclamé sa volonté de prendre le contrôle du territoire palestinien limitrophe du sud d'Israël.

Ce mardi, l'envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit espérer un accord "d'ici la fin de la semaine" sur une trêve de 60 jours et une libération d'otages, mais le Qatar a dit que les discussions "prendraient du temps".

Le projet d'accord prévoit, selon lui, le retour de 10 otages vivants et des corps de neuf autres.

"Les massacres continuent"

À Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés vivent dans des conditions terribles selon l'ONU, les frappes israéliennes ont continué, tuant notamment dix Palestiniens à Chati (nord) y compris six enfants, d'après la Défense civile.

Des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud) ont été aussi touchées. "Nous sommes extrêmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d'un cessez-le-feu, mais les massacres continuent", se lamente Oum Ahmed.

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne a dit examiner les informations de Mahmoud Bassal. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.

L'armée israélienne a annoncé la mort d'un de ses soldats, tué à Khan Younès (sud) en se défendant selon elle contre des assaillants sortis d'un tunnel et ayant tenté de le capturer.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles israéliennes.

À Gaza, au moins 57.680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive de représailles israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

A. La. avec AFP