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Israël

Attaques en Israël: Macron juge "vraisemblable" que des "aides" ont été apportées au Hamas

Emmanuel Macron et Olaf Scholz  à Hambourg le 10 octobre 2023

Emmanuel Macron et Olaf Scholz à Hambourg le 10 octobre 2023 - Ludovic MARIN/AFP

Le président français juge "vraisemblable" que le Hamas ait bénéficié d'"aides" extérieures dans ses attaques terroristes contre Israël.

Le président français Emmanuel Macron a estimé "vraisemblable" ce mardi que le Hamas ait bénéficié d'"aides" dans ses attaques contre Israël, tout en soulignant ne pas avoir de "trace de manière formelle" d'une "implication directe" de l'Iran.

"Il est vraisemblable qu'il y ait eu des aides apportées au Hamas et des coopérations", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le chancelier allemand Olaf Scholz à Hambourg en Allemagne.

En l'état, "je n'ai pas de commentaire à faire sur une implication directe de l'Iran dont nous n'avons pas la trace de manière formelle", a-t-il ajouté. "Je resterai prudent sur ce point tant que nous n'avons pas stabilisé des éléments de renseignement complètement sûrs".

Démenti de l'Iran

L'ayatollah Ali Khamenei, la plus haute autorité d'Iran, a démenti de son côté mardi toute implication de son pays dans l'attaque massive lancée samedi par le Hamas, tout en réaffirmant le soutien iranien "à la Palestine".

Un haut responsable américain avait indiqué samedi qu'il était "trop tôt pour dire" si l'Iran était "directement impliqué" dans l'offensive lancée par le Hamas. Il a toutefois ajouté qu'il n'y avait "pas de doute" sur le fait que le Hamas était "financé, équipé et armé" entre autres par le régime de Téhéran.

Les présidents américain Joe Biden, français Emmanuel Macron, le chancelier Olaf Scholz ainsi que les Premiers ministres britannique Rishi Sunak et italienne Giorgia Meloni ont insisté lundi soir dans une déclaration commune sur "le fait qu'aucun acteur hostile à Israël ne doit chercher à tirer avantage de ces attaques".

Les déclarations iraniennes "inacceptables" pour Macron

Dans une première version du communiqué diffusée par la présidence française, ils avaient plus directement cité l'Iran, l'exhortant à ne "pas étendre le conflit au-delà de Gaza".

"Nous condamnons avec beaucoup de clarté tous les pays qui se sont félicités des horreurs perpétrées par le Hamas, ce qui est le cas de l'Iran", a relevé Emmanuel Macron.

"Il est clair que les propos publics tenus par les autorités iraniennes sont inacceptables et ne correspondent ni à nos valeurs ni à nos intérêts", a-t-il insisté.

F.B. avec AFP