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Iran

L'Iran dit espérer la libération "prochaine" des Français Cécile Kohler et Jacques Paris

Les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, devant l'Assemblée nationale à Paris le 25 mars 2025

Les portraits de Cécile Kohler et Jacques Paris, devant l'Assemblée nationale à Paris le 25 mars 2025 - Bertrand GUAY / AFP

L'Iran a affirmé "espérer" la libération "prochaine" du couple de Français Cécile Kohler et Jacques Paris, qui peut se faire prochainement "une fois les procédures nécessaires achevées" et la libération d'une ressortissante iranienne arrêtée en France.

L'Iran a affirmé ce lundi 6 octobre espérer la libération prochaine d'un couple français détenu à Téhéran depuis 2022 avec la remise en liberté d'une ressortissante iranienne arrêtée en France. Cécile Kohler, 40 ans, et Jacques Paris, 72 ans, ont été arrêtés en Iran le 7 mai 2022 au dernier jour d'un voyage touristique. Ils sont accusés d'espionnage pour le compte d'Israël, ennemi juré du pouvoir iranien.

L'Iran a demandé à plusieurs reprises la libération de Mahdieh Esfandiari, une ressortissante arrêtée en France en février pour avoir fait, selon la justice française, la promotion du terrorisme sur les réseaux sociaux. Téhéran estime qu'elle est injustement détenue.

"La décision concernant la libération de ces deux personnes et de Mme Esfandiari est en cours d'examen par les autorités compétentes", a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, sans toutefois mentionner les noms de Cécile Kohler et Jacques Paris.

"Nous espérons qu'une fois les procédures nécessaires achevées, cela se fera prochainement", a ajouté le porte-parole lors d'un point de presse hebdomadaire à Téhéran auquel a assisté l'AFP.

Une requête déposée devant la CIJ

Le 11 septembre, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait déclaré à la surprise générale qu'un "accord" visant à échanger des "prisonniers" français en Iran contre une femme iranienne détenue en France approchait de sa "phase finale".

Paris considère que Cécile Kohler et Jacques Paris sont "retenus comme otages d'État" en Iran. La France a ainsi déposé en mai une requête contre Téhéran devant la Cour internationale de justice (CIJ).

Créée en 1948, la CIJ examine les différends entre pays, généralement lorsqu'un État accuse un autre de violer un traité international. La Cour a annoncé le 25 septembre avoir, à la demande de la France, abandonné l'affaire.

JMA avec AFP