Mariage princier: une cérémonie sous haute sécurité

Un dispositif de sécurité inédit est mis en place pour assurer le mariage entre le prince Harry et Meghan Markle, ce samedi, à Windsor (Royaume-Uni).

30 millions de livres sterling, soit plus de 34 millions d'euros. C'est le budget alloué à la sécurité pour encadrer le mariage entre le prince Harry et Meghan Markle, ce samedi à Windsor (Royaume-Uni). Avec plus de 3.000 policiers déployés et la mise en oeuvre de moyens technologiques perfectionnés, cette cérémonie devient la mieux sécurisée de l'histoire de la famille royale britannique, comme l'explique The Independant.

Les forces de sécurité mobilisées sont composées d'agents armés en patrouille, de tireurs d'élite postés les toits et de policiers en civil éparpillés dans la foule. Plus de 100.000 visiteurs sont attendus à Windsor ce samedi, ville de 30.000 habitants transformée en réelle forteresse pour ce mariage princier.

Scanners et caméras de sécurité

Pour pouvoir accéder à Windsor, les visiteurs devront passer par des scanners de sécurité, identiques à ceux utilisés dans les aéroports, et montrer le contenu de leurs sacs. Des caméras ont également été mises en place pour identifier les plaques d'immatriculation des véhicules qui entreront dans le centre de la ville, et des barrières installées pour prévenir une éventuelle attaque-bélier.

De son côté, la police maritime naviguera sur la Tamise, pendant que des hélicoptères survoleront la ville, équipés d'une caméra pouvant identifier les visages des passants. Avant le jour J, les agents de sécurité ont inspecté chaque recoin de la ville pour s'assurer qu'aucun élément ne pourrait mettre en péril le mariage princier: les cabines téléphoniques, bouches d'égouts et plafonds de Windsor ont été minutieusement contrôlés.

"Nous sommes confiants dans notre opération de sécurité", a voulu rassurer un porte-parole de la police, interrogé par les médias britanniques, alors que le Royaume-Uni a été la cible de plusieurs attaques terroristes ces deux dernières années.

Céline Penicaud