Guerre en Ukraine: Zelensky affirme que la situation sur la ligne de front "reste extrêmement difficile" dans l'Est

La situation est "extrêmement difficile" face aux troupes russes, indique Volodymyr Zelensky dans son allocution ce mardi. L'armée de Vladimir Poutine reprend du terrain, notamment près de Bakhmout.

"C'est littéralement une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne." Dans son allocution quotidienne ce mardi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état d'une situation sur la ligne de front qui "reste extrêmement difficile" dans l'est du pays.

Près d'un an après le début de la guerre en Ukraine, l'armée de Vladimir Poutine continue de lutter sur le front. Depuis plusieurs jours déjà, elle regagne du terrain. Notamment près de Bakhmout, l'épicentre des affrontements depuis plusieurs mois.

"La situation sur la ligne de front, notamment dans les régions de Donetsk et de Lougansk, reste extrêmement difficile", a indiqué Volodymyr Zelensky.

"Nous devons comprendre la signification de ces batailles. Chaque mètre gagné là-bas est une défense de notre pays tout entier", a-t-il encore déclaré.

Forte résistance à Bakhmout

"Bakhmout ne sera pas prise demain, parce qu'il y a une forte résistance, un pilonnage, le hachoir à viande est en action", a reconnu le patron de l'organisation paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille.

Présent à la réunion avec les Occidentaux mardi, le ministre ukrainien de la Défense Oleksiï Reznikov a insisté à sa manière sur la demande d'avions de combat pour Kiev en défroissant devant les caméras un foulard portée en pochette sur laquelle était dessiné un de ces appareils.

"Il est dans son rôle mais les Ukrainiens savent très bien qu'il faudra au moins une année pour les obtenir", a confié un des participants.

"Tout le monde comprend que la question de la défense antiaérienne et la question du réapprovisionnement en munitions sont beaucoup plus importantes en ce moment que la discussion sur les avions de combat", a soutenu le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius.

Ariel Guez avec AFP