Guerre en Ukraine: une femme tuée et un enfant de quatre ans blessé dans une frappe russe près de Kiev

À la veille d'un appel entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une nouvelle frappe russe a fait un mort et trois blessés, dont un enfant de quatre ans, dans la région de Kiev, ont annoncé les autorités ukrainiennes ce dimanche 18 mai.

Une frappe russe sur la région de Kiev a tué une femme et fait trois blessés, ont indiqué les autorités ukrainiennes ce dimanche 18 mai, à la veille d'un appel annoncé par Donald Trump avec Vladimir Poutine pour tenter de mettre fin au conflit.

"Une femme est morte de ses blessures à la suite d'une attaque ennemie dans le district d'Oboukhiv", localité au sud de la capitale ukrainienne, a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration militaire régionale.

Il a fait état de trois blessés hospitalisés, dont un enfant de quatre ans. Les autorités ukrainiennes avaient auparavant déclenché une alerte aérienne aux drones à Kiev et ses alentours.

Alors que les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, ont eu lieu vendredi à Istanbul, les deux pays ne sont pas parvenu à un accord de trêve.

Un appel prévu avec Donald Trump lundi

Samedi, Donald Trump a déclaré qu'il parlerait par téléphone lundi 19 mai à son homologue russe Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant de parler à l'Ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d'États membres de l'Otan.

Objectif de l'appel entre les deux chefs d'État: "Mettre fin au bain de sang", a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social. En l'état, comme l'a prouvé la réunion d'Istanbul, qui a duré moins de deux heures, les positions restent inconciliables.

Le Kremlin maintient des revendications maximalistes: que l'Ukraine renonce à rejoindre l'Otan, abandonne quatre de ses régions partiellement contrôlées par la Russie, en plus de la Crimée annexée en 2014, et que cessent les livraisons d'armes occidentales. De son côté, l'Ukraine rejette fermement ces exigences, demandant que l'armée russe, qui occupe toujours près de 20% de son territoire, s'en retire.

O.E. avec AFP