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Ukraine

Guerre en Ukraine: quatre morts dans une attaque de missile russe à Kryvyï Rig

Un drapeau ukrainien hissé à Stoyanka près de Kiev en Ukraine, le 4 mars 2022.

Un drapeau ukrainien hissé à Stoyanka près de Kiev en Ukraine, le 4 mars 2022. - Aris Messinis

14 autres personnes ont été blessées dans cette attaque parmi lesquelles se trouvent deux enfants dont l'un dans un état grave.

Au moins quatre personnes ont été tuées et 14 autres blessées mercredi dans une attaque de missile russe sur la ville de Kryvyï Rig, dans le centre de l'Ukraine, ont annoncé les autorités locales.

Parmi les blessés "se trouvent deux enfants, un garçon de 8 ans et une fille de 6 ans. Le garçon est dans un état grave", a indiqué sur Telegram le bureau du procureur général ukrainien.

Selon Oleksandre Vilkoul, à la tête de l'administration militaire de Kryvyï Rig, cette attaque a été menée à l'aide d'un missile balistique et a endommagé notamment des immeubles d'habitation.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux ukrainiens montrent de grands panaches de fumée noire s'échappant d'un bâtiment et des voitures en feu aux alentours.

Zelensky demande aux Occidentaux à "exercer une pression sur Moscou"

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé sur Telegram les Occidentaux à "exercer une pression suffisante sur Moscou, sur le système russe, afin qu'ils soient contraints d'abandonner la guerre".

Il aussi une nouvelle fois exhorté à fournir davantage de systèmes de défense antiaérienne à l'Ukraine.

Kryvyï Rig, ville natale de Volodymyr Zelensky, a été régulièrement visée par des attaques aériennes depuis le début de l'invasion russe en février 2022. Environ 600.000 personnes y habitaient avant le début de la guerre.

Début mars, une attaque de missile russe avait touché un hôtel de la ville, tuant deux personnes et en blessant sept autres. En janvier, quatre personnes y avaient été tuées dans un bombardement en pleine journée. Et en décembre, une frappe y avait fait un mort et 14 blessés. La ville se trouve à environ 80 kilomètres de la ligne de front.

H.G. avec AFP