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Grèce

Canicule en Grèce: tous les sites archéologiques partiellement fermés jusqu'à dimanche

Un employé ferme le portail d'accès au site archéologique de l'Acropole à Athènes, le 14 juillet 2023.

Un employé ferme le portail d'accès au site archéologique de l'Acropole à Athènes, le 14 juillet 2023. - Spyros BAKALIS / AFP

La Grèce est en proie à une canicule majeure. Par mesure de sécurité, les sites archéologiques n'ouvriront pas aux heures les plus chaudes de la journée.

Tous les sites archéologiques de Grèce, dont l'Acropole d'Athènes, vont rester fermés de jeudi à dimanche durant les heures les plus chaudes de la journée en raison d'un nouvel épisode caniculaire, a annoncé le ministère grec de la Culture.

"Pour cause de hautes températures, les horaires des sites archéologiques (...) seront modifiés et ils fermeront de midi à 17h30", selon le communiqué du ministère.

Par ailleurs, en raison d'un arrêt de travail des gardiens de l'Acropole déjà annoncé, celui-ci restera fermé jusqu'à la fin de la journée de jeudi à dimanche. Le syndicat des gardiens PEYFA a affirmé qu'au moins 20 visiteurs s'étaient évanouis sur le site classé au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco. Il avait déjà partiellement fermé le week-end dernier, en raison des températures qui peuvent grimper à 45°C.

La Croix-Rouge s'est à nouveau déployée en bas du Rocher sacré pour distribuer des dizaines de milliers de bouteilles d'eau aux visiteurs alors que le thermomètre affichait 38°C à Athènes jeudi en milieu de journée.

Températures record et incendies

La Grèce s'attend à des températures maximales de 43°C ce jeudi et elles devraient encore grimper ces jours prochains avec de 44 à 45°C prévus vendredi et samedi dans le centre du pays.

Dans la capitale grecque, un record absolu de température à 44,8°C avait été enregistré en juin 2007, selon l'Observatoire national d'Athènes, alors que le record absolu en Grèce avait été atteint en juillet 1977 avec 48°C à Elefsina, près d'Athènes.

Sur le front de violents incendies de forêt, la situation était bien meilleure jeudi. Toutefois, des centaines de pompiers luttent toujours contre les foyers toujours actifs à l'ouest d'Athènes, qui ont jusqu'ici brûlé des milliers d'hectares.

Le Premier ministre a déploré "la situation très désagréable sur le front des incendies qui brûlent depuis quatre jours en Attique, région d'Athènes, en Corinthe et en Boétie, des départements proches de la capitale".

Le risque d'incendies demeure très élevé pour la région entourant la capitale grecque, l'Attique, ainsi que la péninsule du Péloponnèse (sud-ouest) et la Grèce centrale, selon la Protection civile. Sur l'île touristique de Rhodes où un feu de forêt s'est déclaré il y a deux jours, cinq avions et cinq hélicoptères continuent d'opérer jeudi contre les flammes. Au sud-est d'Athènes, 3.472 hectares ont brûlé ces derniers jours, selon l'observatoire européen Copernicus.

Par T.K. avec AFP