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Espagne

Espagne: coup de filet anti-jihadiste, 11 suspects interpellés

Onze personnes ont été interpellées mercredi matin dans le cadre d'une opération visant les réseaux djihadistes.

Onze personnes ont été interpellées mercredi matin dans le cadre d'une opération visant les réseaux djihadistes. - QUIQUE GARCIA / AFP

Onze personnes, soupçonnées d'appartenir à une cellule en lien avec l'Etat islamique, ont été interpellées mercredi en Catalogne.

Vaste opération anti-terroriste en Catalogne. Selon le quotidien El Pais, onze personnes ont été interpellées mercredi lors d'un coup de filet anti-jihadiste. Les personnes arrêtées - dix hommes et une femme âgés de 17 à 45 ans - sont soupçonnées "d'être impliquées dans plusieurs délits liés au 'jihadisme terroriste', en particulier au groupe Etat islamique", a indiqué la police. 

La cellule, décrite comme "opérationnelle", avait "la volonté de frapper la Catalogne", a assuré le conseiller catalan de l'Intérieur, Ramon Espadaler, cité par El Pais. Toutefois, "à aucun moment l'existence de cette cellule n'a constitué un danger parce qu'elle était constamment contrôlée", a-t-il ajouté. 

Les arrestations, accompagnées de 13 perquisitions, ont été menées dans diverses localités de la région de Barcelone et de la province de Tarragone, dans l'Est du pays, a précisé la police dans un tweet en catalan. Les policiers ont trouvé des documents et des photographies de cibles potentielles, même si les suspects n'avaient pas de "plan concret".

Une centaine d'Espagnols auraient rejoint les jihadistes 

Cette cellule "recrutait des jeunes pour les radicaliser, et envoyait une partie de ces jeunes en Syrie ou Irak", a ajouté Ramon Espalader. Trois de ces recrues avaient déjà été arrêtées en Bulgarie en décembre, a-t-il précisé.

Plusieurs cellules, soupçonnées de recruter des volontaires prêts à partir en Syrie ou en Irak pour le compte du groupe Etat islamique (EI), ont été démantelées ces derniers mois en Espagne. Selon les autorités, une centaine d'Espagnols auraient rejoint les rangs de milices jihadistes en Irak ou en Syrie. Un chiffre relativement faible par rapport aux milliers de Français, Britanniques ou Allemands, partis dans ces pays.

CR avec AFP