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"Pourquoi toi?": la douleur de la mère d'André, 9 ans, tué dans l'attaque de Magdebourg en Allemagne

Des bougies disposées près du lieu de l'attaque à la voiture-bélier commise à Magdebourg en Allemagne, le 22 décembre 2024

Des bougies disposées près du lieu de l'attaque à la voiture-bélier commise à Magdebourg en Allemagne, le 22 décembre 2024 - John MACDOUGALL / AFP

Le petit André Gleissner, 9 ans, fait partie des victimes de l'attaque à la voiture-bélier qui a fait cinq morts et quelque 200 blessés sur un marché de Noël en Allemagne. Sur les réseaux sociaux, sa mère a écrit un message déchirant.

Une victime innocente. André Gleissner, 9 ans, a été tué vendredi 20 décembre à Magdebourg par l'homme qui a foncé dans la foule réunie pour le marché de Noël. Une attaque à la voiture bélier qui a fait cinq morts et plus 200 blessés, perpétrée par un psychiatre d’origine saoudienne dont les motivations restent floues.

Samedi, la mère du petit garçon a publié un message déchirant. “André n’avait fait de mal à personne. Tu n’étais là que depuis 9 ans sur Terre. Pourquoi toi? Je ne comprends pas...", écrit-elle sur Facebook.

"Maintenant, tu es auprès de mamie et papi au ciel. Ils t’ont beaucoup manqué, comme tu nous manques ici maintenant. Tu vivras toujours dans nos cœurs. Je te le promets", ajoute-t-elle en s'adressant à son fils.

André était membre des jeunes pompiers de la ville de Warle, près de Magdebourg, a indiqué sur Facebook les pompiers de la ville voisine de Schöppenstedt.

"C'est avec une profonde tristesse que nous pleurons André, membre des enfants pompiers de Warle, qui nous a quittés bien trop tôt", écrivent-ils.

Enquête rapide

Le gouvernement allemand a promis dimanche une enquête rapide et minutieuse pour clarifier d'éventuelles erreurs des autorités dans la prévention de l'attaque meurtrière à la voiture-bélier commise vendredi sur le marché de Noël de Magdebourg.

Les enquêtes des autorités de sécurité "sont menées à un rythme soutenu" et "chaque pierre sera soulevée", a déclaré la ministre de l'Intérieur, Nancy Faeser, dans un communiqué.

Depuis vendredi soir, les questions fusent sur les raisons qui ont poussé le suspect, un médecin saoudien de 50 ans présenté par les autorités comme "islamophobe", à commettre l'attaque. Mais aussi sur d'éventuels défauts d'alerte malgré les signaux inquiétants qu'il envoyait depuis des années.

"Les opinions et déclarations du suspect seront examinées de même que les indices et procédures auprès des différentes autorités et de la justice, afin d'en tirer les conclusions appropriées", a souligné Nancy Faeser.

François Blanchard