Guerre en Ukraine: des bombardements russes font au moins 12 morts à Severodonetsk

De la fumée au-dessus de la ville de Severodonetsk, dans la région du Donbass, le 6 avril 2022 dans l'est de l'Ukraine (illustration) - FADEL SENNA © 2019 AFP
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Le point sur la situation à 00h30
• Le Congrès américain débloque 40 milliards de dollars pour l'Ukraine. Ce paquet d'aide, qui comprend un volet macroéconomique et humanitaire mais aussi des armes et des munitions doit encore être ratifié par Joe Biden.
• Les chefs d'état-major américain et russe se sont entretenus pour la première fois depuis l'invasion de l'Ukraine. D'un commun accord, ils ont décidé de ne pas publier les détails de leur conversation.
• Le président finlandais, en visite à Washington, se dite prête à "discuter" avec la Turquie de ses "inquiétudes". La Première ministre suédoise Magdalena Andersson, également reçue par le président américain Joe Biden à la Maison Blanche, a aussi déclaré qu'un "dialogue" était en cours avec la Turquie pour "résoudre" ces questions.
L'ancien président russe Dmitri Medvedev dénonce des sanctions économiques "folles"
Les Occidentaux ne peuvent frapper la Russie de sanctions économiques "folles" et s'attendre en même temps à ce que ce pays garantisse l'approvisionnement alimentaire, a estimé jeudi l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken avait accusé le même jour Moscou, lors d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par les Etats-Unis, de prendre en otage "l'approvisionnement alimentaire de millions d'Ukrainiens et de millions d'autres personnes dans le monde".
"Notre pays est prêt à assumer toutes ses obligations, a réagi Dimitri Medvedev. Mais il attend également l'aide de ses partenaires commerciaux", a fait valoir l'actuel vice-président du Conseil de Sécurité de la Russie sur la messagerie Telegram.
Twitter ajoute des avertissements pour les messages trompeurs sur la guerre en Ukraine
Le réseau social Twitter a annoncé jeudi qu'il allait apposer des avertissements sur certains messages manifestement trompeurs sur la guerre en Ukraine, dans le cadre d'une nouvelle politique sur la désinformation en temps de crise.
Pour lire les tweets jugés problématiques, il faudra d'abord cliquer sur un message annonçant que propager des informations fausses ou induisant en erreur peut avoir des conséquences néfastes sur la vie réelle des gens, a expliqué le responsable chargé des questions d'intégrité sur la plateforme, Yoel Roth, dans un post.
Les avertissements seront ajoutés en priorité aux tweets les plus visibles ou venant de comptes comme les médias affiliés à des gouvernements ou à des entités gouvernementales. En outre, il ne sera pas possible de "liker", retweeter ou partager les messages problématiques.
Le Congrès américain débloque 40 milliards de dollars pour l'Ukraine
Le Congrès américain a débloqué jeudi une gigantesque enveloppe de 40 milliards de dollars pour l'Ukraine, nouvelle illustration du soutien indéfectible promis par Joe Biden à Kiev.
Ce paquet d'aide, qui comprend un volet macroéconomique et humanitaire mais aussi des armes et des munitions a été approuvé très largement par le Sénat en début d'après-midi après avoir été adopté à la Chambre la semaine dernière. Il doit désormais être ratifié par Joe Biden.
La Biélorussie achète des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles Iskander à la Russie
La Biélorussie a acheté à la Russie des systèmes de défense anti-aérienne S-400 et des missiles Iskander, a annoncé jeudi le président bélarusse Alexandre Loukachenko.
Cette annonce intervient au 85e jour de l'opération militaire russe en Ukraine, lancée le 24 février. La Biélorussie, principal allié de la Russie et frontalier de l'Ukraine, est devenu base arrière de l'offensive russe.
"Nous nous sommes mis d'accord avec (le président russe Vladimir) Poutine", a déclaré Alexandre Loukachenko, cité par son service de presse dans un communiqué sur la messagerie Telegram.
Il a affirmé avoir acquis la quantité "nécessaire" de ces armes, sans plus de précisions. "Avec de telles armes, c'est déjà une armée complètement différente", a assuré Alexandre Loukachenko, en soulignant que ces armes "sont capables d'infliger des dommages colossaux".
Les chefs d'état-major américain et russe se sont entretenus pour la première fois depuis l'invasion de l'Ukraine
Les chefs d'état-major américain et russe se sont parlé jeudi au téléphone, pour la première fois depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine, a annoncé le Pentagone.
Le général Mark Milley et le général Valéri Guerassimov "ont discuté de plusieurs sujets de préoccupation en matière de sécurité", a précisé le porte-parole de l'état-major américain, le colonel Dave Butler. D'un commun accord, ils ont décidé de ne pas publier les détails de leur conversation.
La Moldavie "salue l'initiative" d'Emmanuel Macron de créer une communauté politique européenne
La présidente moldave Maia Sandu, en déplacement à Paris, a salué jeudi "l'initiative" du chef de l'État français de créer une communauté politique européenne, qui permettra selon elle à la Moldavie d'"accélérer" son adhésion à l'Union européenne.
"Je salue l'initiative du président Macron de créer une communauté politique européenne qui viendrait appuyer et accélérer notre processus d'adhésion à l'UE", a-t-elle déclaré lors d'une intervention avec son homologue français devant le palais de l'Élysée.
"La Moldavie est un pays qui a une histoire européenne et qui aura sans aucun doute un avenir européen", a-t-elle poursuivi, insistant sur la "détermination" de Chisinau à devenir un État-membre de l'Union européenne.
La Finlande se dite prête à "discuter" avec la Turquie de ses "inquiétudes"
Le président finlandais Sauli Niinistö a assuré jeudi être "prêt à discuter" avec la Turquie de toutes ses "inquiétudes", pour lever l'opposition d'Ankara à l'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan.
"En tant qu'alliés au sein de l'Otan, nous défendrons la sécurité de la Turquie", a-t-il dit lors d'une visite à Washington. "Nous condamnons le terrorisme dans toutes ses formes", a-t-il ajouté, alors que les autorités turques reprochent les deux pays d'héberger des "terroristes" du PKK kurde.
La Première ministre suédoise Magdalena Andersson, également reçue par le président américain Joe Biden à la Maison Blanche, a aussi déclaré qu'un "dialogue" était en cours avec la Turquie pour "résoudre" ces questions.
Ukraine: des bombardements russes font au moins 12 morts à Severodonetsk
Au moins 12 personnes ont été tuées et 40 autres blessées jeudi dans des bombardements russes nourris sur la ville de Severodonetsk, dans l'est de l'Ukraine, quasiment encerclée par les forces de Moscou, a annoncé le gouverneur régional.
Les Russes "ont commencé à bombarder dans la matinée le centre régional de manière aléatoire avec des armes lourdes. Les bombardements se poursuivent", a indiqué sur Telegram Serguiï Gaïdaï.
Joe Biden assure que la Finlande et la Suède remplissent "tous les critères" pour entrer dans l'Otan
Le président des États-Unis Joe Biden a affirmé jeudi que la Suède et la Finlande remplissaient "tous les critères" pour adhérer à l'Otan, et a annoncé saisir le Congrès américain pour qu'il approuve "le plus rapidement possible" leur candidature.
"Aujourd'hui je suis fier de leur assurer qu'elles ont le soutien total et complet des États-Unis d'Amérique", a-t-il lancé aux côtés de la Première ministre suédoise Magdalena Andersson et du président finlandais Sauli Niinistö, en visite à la Maison Blanche au lendemain de leur candidature formelle.
Le point sur la situation à 17h
• Le tribunal de Kiev qui le juge pour crime de guerre a requis la perpétuité contre le sergent russe, Vadim Chichimarine. Plus tôt, celui-ci avait demandé pardon à la veuve de sa victime au cours d'un échange avec elle. L'audience est désormais suspendue, elle reprendra demain à 11h.
• Admettant un risque de "propagation du conflit en Ukraine à la région", Emmanuel Macron a assuré la présidente moldave, en visite à Paris, du soutien français à son pays. "La France sera particulièrement attentive à la sécurité et à l'intégrité territoriale de la Moldavie", a ainsi posé le chef d'Etat français face à la presse dans la cour de l'Elysée.
• En Allemagne, le Parlement sévit contre l'ex-chancelier gerhard Schröder. La commission du Budget au Bundestag a ainsi annoncé qu'elle privait le social-démocrate reconverti dans les affaires, exerçant la présidence du Conseil d'administration de Gazprom et dont la proximité avec Vladimir Poutine est connue de plusieurs des avantages dévolus aux anciens chefs du gouvernement, comme l'allocation de bureaux par l'Etat fédéral.
À Cannes, des personnalités ukrainiennes demandent une exclusion totale des Russes
Des représentants du cinéma ukrainien ont demandé jeudi à Cannes l'exclusion totale des films russes à l'international, y compris ceux de Kirill Serebrennikov, au lendemain de l'ouverture par ce dernier, en rupture avec le régime, de la compétition.
"Nous pensons vraiment que tout ce qui est russe doit être effacé", a indiqué à l'AFP Andrew Fesiak, producteur ukrainien de films, lors d'une conférence sur la "propagande russe", hébergée par le pavillon américain au Marché du film.
"Les cinéastes russes ne peuvent pas prétendre que tout va bien et qu'ils n'ont rien à se reprocher", a-t-il affirmé, "au moment où les cinéastes ukrainiens sont forcés d'arrêter de faire des films parce qu'ils doivent, ou fuir pour sauver leur vie, ou prendre les armes".
Au sujet de la présence en compétition du film "La femme de Tchaïkovski", il a estimé que son réalisateur "Serebrennikov n'est pas un opposant, pas du tout", rappelant que "toute sa carrière a été financée par l'argent du gouvernement russe".
Le festival de Cannes a décidé de ne pas accueillir de représentation officielle russe ni de Russes qui défendent la ligne du Kremlin au sujet de l'Ukraine. Mais, sur la même ligne que les autres grands évènements culturels mondiaux, son délégué général Thierry Frémaux a défendu lundi devant les journalistes l'idée d'accueillir des dissidents russes: "il y a des Russes artistes, journalistes, qui ont quitté la Russie. Kirill Serebrennikov est un homme qui a considéré que s'il ne quittait pas la Russie, il se rendait complice de cette guerre".
Macron promet que la France sera "particulièrement attentive à la sécurité et à l'intégrité territoriale de la Moldavie"
Après son entretien avec la présidente moldave en visite à Paris, Emmanuel Macron a pris la parole dans la cour de l'Elysée: "L'agression inacceptable de l'Ukraine par la Russie constitue une menace pour toute la région et en particulier pour la Moldavie".
"Une propagation du conflit aux voisins ne peut être exclue", a-t-il admis, promettant que la France se montrerait "particulièrement attentive à la sécurité et à l'intégrité territoriale de la Moldavie".
il a encore confié son "admiration" devant l'accueil des réfugiés ukrainiens par la Moldavie. "le soutien de la France s'inscrira dans la durée", a-t-il enfin avancé.
L'audience du soldat russe jugé pour crime de guerre suspendue jusqu'à demain
L'audience du soldat russe Chichimarine accusé de crime de guerre sur le front ukrainien par le tribunal de Kiev devant lequel il comparaît a été suspendue à la demande de la défense.
Elle reprendra demain à 11h.
La prison à vie requise contre le soldat russe jugé pour crime de guerre
Le tribunal de Kiev qui juge actuellement le sergent russe Vadim Chichimarine, accusé d'avoir assassiné un Ukrainien sans arme de 62 ans près de Kharkiv, a requis la prison à perpétuité à son encontre.
Le sous-officier est jugé pour crime de guerre. Le Parquet ukrainien a donc requis jeudi la prison à perpétuité, la peine maximale, àcontre lui. S'exprimant au deuxième jour du procès, le procureur a demandé au tribunal de prononcer "une peine de privation de liberté à vie" pour Vadim Chichimarine, 21 ans, selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience.
Le sergent a reconnu mercredi s'être rendu coupable de cet assassinat et, ce jeudi, a demandé pardon à la veuve de sa victime.
Gerhard Schröder, proche de Poutine, privé d'une partie de ses avantages d'ex-chancelier
Le Parlement allemand a tranché. Le Bundestag a choisi de priver Gerhard Schröder, président du Conseil d'administration de Gazprom et proche de Vladimir Poutine, d'une partie des avantages dus en vertu de la loi aux anciens chanceliers.
La commission budgétaire a ainsi adopté une résolution proposée par la coalition au pouvoir privant notamment l'ex-dirigeant social-démocrate (1998-2005) des bureaux alloués par l'Etat fédéral.
"Les groupes parlementaires de la coalition ont tiré les conséquences du comportement de l'ancien chancelier et lobbyiste Gerhard Schröder face à l'invasion russe en Ukraine", justifie la commission. La coalition explique aussi cette décision par le fait que "l'ancien chancelier Schröder n'assume plus aucune obligation continue liée à sa fonction".
En tant qu'ancien chancelier, il a droit encore à plusieurs bureaux à la chambre des députés et à un budget pour du personnel. Un privilège qui coûte 400.000 euros par an aux contribuables.L'ancien dirigeant, lâché ces derniers mois par une partie de ses collaborateurs, va conserver cependant sa protection policière et sa pension de retraite d'ex-chancelier.
Le Kremlin affirme que la Russie s'est préparée à la crise alimentaire avant l'offensive en Ukraine
Le Kremlin a affirmé jeudi que la Russie s'était préparée dès la fin 2021 à la crise alimentaire qui a touché le monde avec le déclenchement du conflit ukrainien en février 2022.
Le conseiller au Kremlin, Maxim Orechkine a relevé lors d'un forum de la jeunesse à Moscou que "la principale cause de la faim dans le monde qui aura lieu cette année, ce sont les mesures économiques irréfléchies des Etats-Unis, de l'UE", références aux sanctions qui frappent la Russie, minant ses capacités d'exportations d'engrais et de blé.
Il a souligné, selon les agences russes, que le président Vladimir Poutine avait préparé le pays aux conséquences d'une crise alimentaire mondiale dès la fin 2021, c'est-à-dire avant l'offensive contre l'Ukraine de février 2022 que Moscou démentait préparer à l'époque, et alors que la crainte d'un conflit poussaient déjà les prix alimentaires mondiaux à la hausse.
"Vladimir Vladimirovitch (Poutine) avait compris que ces questions (alimentaires) pouvaient toucher la Russie. Ainsi, on a commencé dès la fin de l'année dernière à préparer activement la Russie à la faim dans le monde", a-t-il dit.
Le point sur la situation à 13h
• La Russie poursuit sa politique d'expulsion de diplomates occidentaux. Ainsi, après l'éviction de diplomates français notamment, Moscou a choisi d'écarter cinq représentants portugais ce jeudi.
• Au deuxième jour de son procès, Vadim Chichimarine, soldat russe jugé à Kiev pour crime de guerre, a demandé "pardon" à la veuve de sa victime, qu'il avait reconnu avoir assassiné mercredi. Il a abattu ce sexagénaire désarmé dans la région de Kharkiv.
• Le ton monte entre Ukrainiens et Européens au sujet d'une éventuelle adhésion des premiers à l'UE. Pour le chancelier allemand Olaf Scholz, il n'est pas question d'accélérer la procédure. Le ministre des Affaires étrangères ukrainien a dénoncé dans la foulée un "traitement de seconde zone" réservé par Berlin à son pays.
La Russie annonce l'expulsion de cinq diplomates portugais
La Russie a annoncé jeudi l'expulsion de cinq diplomates portugais en représailles à celle de dix russes décidée dans la foulée de l'offensive russe en Ukraine, au lendemain d'annonces similaires concernant des dizaines de diplomates français, italiens et espagnols.
L'ambassadeur du Portugal en Russie a été convoqué jeudi au ministère russe des Affaires étrangères, qui a "vivement protesté contre la décision provocatrice des autorités portugaises de déclarer personae non gratae dix collaborateurs de la mission étrangère au Portugal", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
"En réponse, cinq collaborateurs de l'ambassade du Portugal en Russie sont déclarés personae non gratae", ajoute-t-elle, précisant qu'ils avaient 14 jours pour quitter le pays.
"Le gouvernement portugais proteste contre cette décision des autorités russes qui n'a d'autre justification que de simples représailles", a réagi le ministère des Affaires étrangères portugais dans un communiqué. "Contrairement aux diplomates russes expulsés du Portugal, les diplomates portugais menaient des activités strictement diplomatiques en totale conformité avec la Convention de Vienne ", a-t-il précisé.
Mercredi, Moscou avait déjà annoncé l'expulsion de 34 diplomates français, 27 diplomates espagnols et 24 diplomates italiens, en riposte à des mesures similaires dans ces pays, décidées après le début de l'offensive russe en Ukraine le 24 février.
Londres sanctionne les principales compagnies aériennes russes
Le gouvernement britannique a annoncé jeudi de nouvelles sanctions visant les principales compagnies aériennes russes, dont Aeroflot, leur interdisant de revendre leurs créneaux aéroportuaires, en représailles de l'invasion de l'Ukraine.
Le premier groupe aérien russe Aeroflot, Ural Airlines et Rossiya Airlines ne pourront plus revendre leurs créneaux d'atterrissage (slots) qu'elles n'étaient plus autorisées à utiliser dans les aéroports britanniques, estimés jusqu'à 50 millions de livres sterling (59 millions d'euros), a-t-il précisé dans un communiqué.
"Tant que (le président russe Vladimir) Poutine continuera son attaque barbare contre l'Ukraine, nous continuerons à cibler l'économie russe", a déclaré la cheffe de la diplomatie britannique, Liz Truss.
Le soldat russe jugé pour crime de guerre "demande pardon" lors de son procès
Au deuxième jour de son procès pour crime de guerre, le soldat russe incriminé a demandé "pardon" à la veuve de sa victime. Le sergent Vadim Chichimarine, 21 ans, est jugé actuellement par un tribunal ukrainien.
Mercredi, il avait reconnu avoir assassiné un sexagénaire ukrainien - sans arme - près de Kharkiv. le sous-officier a d'ailleurs choisi de plaider coupable.
Le prévenu a en effet a "demandé pardon" jeudi à la veuve du civil ukrainien tué, a constaté une journaliste de l'AFP durant l'audience dans un tribunal de Kiev.
"Avez vous des remords pour le crime que vous avez commis ?" lui a lancé Katerina Chelipova. "Je sais que vous ne pourrez pas me pardonner, mais je vous demande quand-même pardon", a répondu le soldat au visage encore juvénile.
"Mais pourquoi êtes vous venu ici ? Pour nous libérer de quoi ? Qu'est-ce que mon mari vous avait fait ?", a alors explosé la petite femme aux cheveux courts, selon la description livrée par l'AFP. Vadim Chichimarine s'est abrité derrière les "ordres" reçus et l'échange n'est pas allé plus loin.
Les autorités ukrainiennes raillent une offensive russe à travers une vidéo diffusée en ligne
Les autorités ukrainiennes ont mis en ligne une vidéo montrant les déboires de l'armée russe lors d'une offensive visant à passer la rivière Donets dans l'est de l'Ukraine.
Cherchant à établir des ponts flottants sur le cours d'eau, les troupes du Kremlin semblent, d'après ces images, avoir été cueillies par les salves d'artillerie ukrainiennes.
Le gouvernement et les internautes ukrainiens s'en sont réjouis sur les réseaux sociaux, comme le montre la chronique de notre journaliste Benoît Gallerey.
L'Italie compte s'affranchir de sa dépendance au gaz russe en 2024
L'Italie devrait "devenir indépendante du gaz russe au second semestre 2024", grâce à ses efforts visant à diversifier ses fournisseurs entamés dans la foulée de l'invasion de l'Ukraine, a estimé jeudi le chef du gouvernement Mario Draghi.
"Nous avons agi rapidement pour réduire la part de gaz naturel que nous importons de Russie", soit 40% du total en 2021, et "les premiers effets" de cette politique "se ressentiront dès la fin de l'année 2022", a-t-il déclaré devant les sénateurs.
Adhésion à l'UE: le chef de la diplomatie ukrainienne dénonce un "traitement de seconde zone" par "certaines capitales"
La référence à Berlin est transparente, après qu'Olaf Scholz, le chancelier allemand s'est prononcé contre "un raccourci" pour une adhésion rapide de l'Ukraine à l'Union européenne. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a ainsi dénoncé jeudi un "traitement de seconde zone" de la part de "certaines capitales" au sujet de la candidature ukrainienne pour adhérer à l'Union européenne.
"L'ambiguïté stratégique sur la perspective européenne de l'Ukraine pratiquée par certaines capitales de l'UE au cours des dernières années a échoué et doit cesser", a-t-il affirmé sur Twitter.
Il a encore évoqué un "traitement de seconde zone".
Le gouvernement russe affirme que 1730 soldats ukrainiens d'Azovstal se sont rendus depuis lundi
L'exécutif russe a dressé le décompte des redditions des derniers défenseurs ukrainiens du site d'Azovstal à Marioupol.
Le Kremlin a ainsi chiffré à "1730" le nombre de militaires s'étant rendus aux Russes ou à leurs affidés localement. "Au cours des 24 dernières heures, 771 combattants du régiment nationaliste Azov se sont rendus sur le site sidérurgique d'Azovstal à Marioupol. Au total depuis le 16 mai, 1730 combattants, dont 80 blessés, se sont constitués prisonniers", indique ainsi le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Scholz pas favorable à un "raccourci" pour une adhésion rapide de l'Ukraine à l'UE
Le chancelier allemand préfère temporiser. Tandis que la guerre pousse les Européens à envisager de placer l'Ukraine sous son giron, Olaf Scholz a déclaré ce jeudi matin ne "pas être favorable" à une adhésion rapide du pays à l'Union européenne.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi affirmé jeudi qu'il n'était pas favorable à l'octroi à l'Ukraine d'un "raccourci" en vue d'une adhésion à l'Union européenne (UE) qui, selon lui, n'est "pas une affaire de quelques mois ou quelqus années".
"Le fait qu'il n'y ait pas de raccourci sur la voie de l'adhésion à l'UE (de l'Ukraine) est un impératif d'équité envers les six pays des Balkans occidentaux" qui souhaitent de longue date rejoindre le bloc européen, a-t-il souligné lors d'un discours devant les députés du Bundestag. Le président français "Emmanuel Macron a raison de souligner que le processus d'adhésion n'est pas une affaire de quelques mois ou de quelques années", a-t-il ajouté.
Un mort et des blessés dans un bombardement en Russie près de la frontière ukrainienne, selon le gouverneur local
Un bombardement dans un village du sud-ouest de la Russie, situé à la frontière avec l'Ukraine, dans la région de Koursk, a fait un mort et des blessés, a indiqué jeudi le gouverneur de cette région.
"Une autre attaque ennemie à Tyotkino, qui a eu lieu à l'aube, s'est malheureusement achevé en tragédie. Pour le moment, nous avons connaissance de la mort d'au moins un civil", a indiqué Roman Starovoyt sur Telegram, précisant que d'autres personnes avaient été blessées et recevaient des soins médicaux.
Selon les premières informations, la victime est un chauffeur routier qui effectuait des livraisons dans une distillerie locale qui a été frappée "à plusieurs reprises", a ajouté le gouverneur, laissant entendre que l'attaque venait d'Ukraine, en réponse à l'invasion russe lancée depuis le 24 février.
Washington s'active pour soutenir la candidature à l'Otan de la Finlande et de la Suède
Les Etats-Unis ont affiché mercredi un soutien déterminé à la demande d'adhésion à l'Otan de la Finlande et de la Suède, promettant d'être à leur côté en cas de "menace" russe et s'activant pour lever l'opposition turque.
"Je salue avec chaleur et soutiens avec force les candidatures historiques de la Finlande et de la Suède", a déclaré le président Joe Biden, qui doit accueillir jeudi la Première ministre suédoise Magdalena Andersson et le président finlandais Sauli Niinistö à la Maison Blanche.
Dans un communiqué, le démocrate se dit "impatient de travailler avec le Congrès américain et avec nos alliés de l'Otan pour faire rapidement entrer la Finlande et la Suède dans la plus solide alliance de défense de l'histoire".
La Russie ferme le bureau de CBC/Radio-Canada, "inacceptable" pour Trudeau
La Russie a annoncé mercredi fermer le bureau de Moscou de la radio-télévision canadienne CBC/Radio-Canada, et l'annulation des accréditations et visas de ses journalistes, une décision qualifiée d'"inacceptable" par le Premier ministre canadien.
C'est la première fois que Moscou bannit un média occidental depuis le début de l'offensive russe en Ukraine le 24 février. La Russie a expliqué qu'il s'agissait d'une réponse à l'interdiction de diffusion de chaînes du groupe russe RT au Canada, décidée mi-mars.
"Par sa décision d'expulser des médias canadiens de Moscou, Poutine tente de les empêcher de rapporter des faits et c'est inacceptable", a déclaré Justin Trudeau sur Twitter. "Les journalistes doivent pouvoir travailler en toute sécurité - sans censure, intimidation ou ingérence", a-t-il ajouté.
Bonjour à toutes et à tous
Bienvenue dans ce direct consacré au suivi de la guerre en Ukraine