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Guerre en Ukraine: pour le président sénégalais Macky Sall, "l'Afrique est menacée véritablement de famine"

Le président sénégalais Macky Sall sur le plateau de BFMTV le 10 juin 2022

Le président sénégalais Macky Sall sur le plateau de BFMTV le 10 juin 2022 - BFMTV

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Dans l'est de l'Ukraine, les autorités séparatistes prorusses ont annoncé jeudi la condamnation à mort de deux Britanniques et d'un Marocain ayant combattu aux cotés des Ukrainiens, sur fond de bataille sanglante pour le contrôle de la ville-clé de Severodonetsk

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Le point sur la situation à minuit

• Un hommage à notre confrère Frédéric Leclerc-Imhoff s'est tenu place de la République à Paris. Ses proches, et notamment sa maman, se sont exprimés en sa mémoire. "Il aurait adoré nous voir rassemblés autour des valeurs dont il était pétri", a affirmé Sylvaine Imhoff. "Fred était une personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes. Je ne crois pas qu'il l'aurait voulu. Et même si vous ne l'aviez jamais rencontré, j'ai envie de vous appelé mes amis, ses amis et de vous dire, tout simplement, merci".

• L'Afrique "menacée de famine". "Nous encourons un risque de famine si on ne libère pas les graines d'Ukraine et si on n'approvisionne pas l'Afrique", a affirmé sur BFMTV Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine et chef de l'État sénégalais.

Berlin juge "choquante" la condamnation à mort de combattants étrangers à Donetsk. "En tant que combattants, ils sont des prisonniers de guerre et ont droit à des protections spéciales en vertu de la Convention de Genève. Cela montre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit humanitaire international", a affirmé le ministère allemand des Affaires étrangères, à propos de la condamnation à mort par les autorités séparatistes prorusses de trois combattants étrangers ayant combattu aux côtés des Ukrainiens.

La Russie quitte l'Organisation mondiale du tourisme. Moscou a officialisé son retrait de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) dont elle a été suspendue, le 27 avril dernier, à la suite de l'indignation mondiale suscitée par son offensive militaire contre l'Ukraine.

Guerre en Ukraine: la Russie quitte l'Organisation mondiale du tourisme

La Russie a officialisé vendredi son retrait de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) dont elle a été suspendue en avril à la suite de l'indignation mondiale suscitée par son offensive militaire contre l'Ukraine.

Le gouvernement "accepte la proposition du ministère russe des Affaires étrangères (...) concernant le retrait de la Fédération de Russie de l'Organisation mondiale du tourisme", indique un décret signé par le Premier ministre Mikhaïl Michoustine.

L'OMT, une agence des Nations unies chargée de promouvoir le tourisme et basée à Madrid depuis 1976, a annoncé la suspension de la Russie le 27 avril en raison de son intervention en Ukraine, qu'elle jugeait contraire à ses "valeurs".

Une ONG contre la torture classée "agent de l'étranger" par la Russie

L'ONG russe Comité contre la torture a été désignée vendredi "agent de l'étranger" par les autorités russes, en pleine répression de la société civile en Russie. Le nom de cette organisée fondée en 2000 apparaît désormais sur la liste des organisations exerçant selon Moscou la fonction d'"agent de l'étranger", consultable sur le site du ministère de la Justice, a constaté l'AFP.

Le Comité contre la torture milite pour contraindre les autorités à enquêter sur les mauvais traitements infligés par les forces de sécurité et à prendre des mesures pour y mettre fin. Elle a notamment travaillé sur la situation en Tchétchénie.

Déjà reconnue comme "agent de l'étranger" en 2015, puis en 2016, l'organisation avait décidé de s'auto-dissoudre avant de se reformer pour tenter d'échapper à cette dénomination infamante.

Pour le président sénégalais Macky Sall, "l'Afrique est menacée véritablement de famine" à cause de la guerre en Ukraine

Macky Sall, le président sénégalais, était l'invité de BFMTV ce vendredi. Il est notamment revenu sur l'annonce de la France, qui s'est dit prête à participer à une "opération" pour libérer le port d'Odessa, d'où part les exportations de blé ukrainien.

"L'Ukraine exporte beaucoup de blé, (...) et n'arrive plus à exporter depuis le port d'Odessa. L'Afrique est menacée véritablement de famille dès lors que nous n'avons plus accès au blé ukrainien. Nous n'avons plus accès au blé russe puisque les effets des sanctions empêchent (...) d'accéder et d'approvisionner notre marché", s'est inquiété le chef d'État, également président de l'Union africaine.

Il a donc salué la décision française concernant le port d'Odessa. "Il s'agit de l'alimentation et de l'approvisionnement en nourriture d'un continent d'1,4 milliard d'habitants", a-t-il déclaré.

"Il aurait adoré nous voir rassemblés autour des valeurs dont il était pétri": l'hommage de Sylviane Imhoff à son fils Frédéric

Sylviane, la mère de notre confrère Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine, a pris la parole lors du rassemblement pour lui rendre hommage. Le journaliste reporter d'images était "quelqu'un d'excessivement modeste, qui n'aimait pas se mettre en avant".

"Il aurait adoré nous voir rassemblés autour des valeurs dont il était pétri", a souligné sa maman.

"Avant de partir pour sa première mission en Ukraine, il nous avait clairement exprimé que ça représentait le sens même de son engagement professionnel, ce pourquoi il avait choisi ce métier (...) même dans ces conditions extrêmes, il gardait le souci de la belle image. Non pas dans un désir d'esthétisme nombriliste mais pour dresser un rempart d'humanité positive face à la barbarie", a-t-elle déclaré.

"Voilà M. Poutine, la belle personne que vous avez fait tuer (...) Fred était une personne douce et joyeuse, alors ne soyez pas tristes. Je ne crois pas qu'il l'aurait voulu. Et même si vous ne l'aviez jamais rencontré, j'ai envie de vous appelé mes amis, ses amis et de vous dire, tout simplement, merci".

Hommage à Frédéric Leclerc-Imhoff: le rassemblement place de la République a débuté

L'hommage à notre confrère, Frédéric Leclerc-Imhoff, tué en Ukraine, a débuté place de la République à Paris. Ses proches vont prendre la parole, notamment sa maman.

Vous pouvez suivre le rassemblement dans la vidéo ci-dessous.

Pour le Premier ministre japonais, "l'Ukraine pourrait être l'Asie orientale de demain"

"L'Ukraine pourrait être l'Asie orientale de demain", a affirmé vendredi le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors d'un sommet à Singapour, dans une allusion à la situation à Taïwan.

Vendredi, un porte-parole du ministère de la Défense chinois a affirmé que la Chine "n'hésitera pas à déclencher une guerre" si Taïwan déclare son indépendance. "Si quelqu'un ose séparer Taïwan de la Chine, l'armée chinoise n'hésitera pas un instant à déclencher une guerre, quel qu'en soit le coût", a dit Wu Qian.

La Chine estime que cette île de 24 millions d'habitants est l'une de ses provinces historiques, même si elle ne la contrôle pas, et a accru la pression contre Taipei ces dernières années, menant par exemple des campagnes d'incursions dans la zone de défense aérienne de Taïwan.

Berlin juge "choquante" la condamnation à mort de combattants étrangers à Donetsk

L'Allemagne a qualifié vendredi de choquante la condamnation à mort par les autorités séparatistes prorusses de trois combattants étrangers ayant combattu aux côtés des Ukrainiens, accusant la Russie de "mépris total" pour le droit humanitaire.

Les informations sur les condamnations à mort de ressortissants étrangers servant dans les forces armées ukrainiennes sont "choquantes", écrit le ministère allemand des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

"En tant que combattants, ils sont des prisonniers de guerre et ont droit à des protections spéciales en vertu de la Convention de Genève. Cela montre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit humanitaire international", ajoute le ministère.

Le point sur la situation à 17h

• La France est prête à participer à une "opération" pour libérer le port d'Odessa. Cette mission aurait pour objectif de "faire passer des bateaux en dépit du fait que la mer est minée", a indiqué un conseiller présidentiel, afin d'exporter les céréales ukrainiennes.

• Pour Sergueï Lavrov, les deux Britanniques et le Marocain condamnés à mort ont commis des "crimes". Jeudi, trois combattants étrangers ont été reconnus coupables par un tribunal du territoire séparatiste pro-russe de Donetsk. Un verdict unanimement condamné par les Occidentaux.

• Emmanuel Macron se rendra la semaine prochaine en Roumanie et en Moldavie, sans qu'une visite à Kiev ne soit fixée. Le président rendra notamment visite aux 500 soldats français qui sont stationnés en Roumanie.

• 9 pays d'Europe centrale et de l'Est souhaitent un renforcement du flanc oriental de l'Otan. "Face aux risques accrus pour la sécurité en Roumanie et en mer Noire, consolider l'Otan sur son flanc (...) devient d'autant plus urgent et crucial", a déclaré le président roumain Klaus Iohannis en amont de la réunion organisée vendredi.

Neuf pays d'Europe centrale et de l'Est demandent un renforcement du flanc oriental de l'Otan

Les dirigeants de neuf pays d'Europe centrale et de l'Est se sont réunis vendredi à Bucarest pour demander un renforcement du flanc oriental de l'Otan face à l'agression russe en Ukraine, à moins de trois semaines d'un sommet de l'Alliance prévu fin juin à Madrid.

"Face aux risques accrus pour la sécurité en Roumanie et en mer Noire, consolider l'Otan sur son flanc est (...) devient d'autant plus urgent et crucial", a déclaré le président roumain Klaus Iohannis en ouvrant la réunion, co-présidée par son homologue polonais Andrzej Duda.

Les chefs d'Etat des neuf pays représentés - Bulgarie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie et Slovaquie - doivent également se pencher sur l'impact de l'invasion russe sur la sécurité des "partenaires vulnérables" de l'Alliance, dont la Moldavie et la Géorgie.

La France se dit prête à participer à une "opération" pour libérer le port d'Odessa

La France est prête à participer à une "opération" permettant de lever le blocus du port d'Odessa (sud de l'Ukraine) et d'exporter les céréales ukrainiennes vers les pays qui en ont besoin, a annoncé vendredi la présidence française.

"Nous sommes à disposition des parties pour au fond que se mette en place une opération qui permettrait d'accéder au port d'Odessa en toute sécurité, c'est-à-dire de pouvoir faire passer des bateaux en dépit du fait que la mer est minée", a déclaré un conseiller présidentiel.

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L'Élysée assure que la France souhaite la "victoire de l'Ukraine"

La France souhaite que l'Ukraine sorte "victorieuse" du conflit avec la Russie, a insisté vendredi la présidence française, répondant aux interrogations suscitées par un appel du président Emmanuel Macron à "ne pas humilier la Russie".

"Comme le président a eu l'occasion de le dire, nous souhaitons la victoire de l'Ukraine. Nous souhaitons que l'intégrité territoriale de l'Ukraine soit rétablie. Nous souhaitons que ce conflit, que cette guerre de la Russie contre l'Ukraine cesse le plus vite possible", a déclaré un conseiller du président.

Emmanuel Macron se rendra en Roumanie et en Moldavie la semaine prochaine, sans qu'une visite à Kiev ne soit encore fixée

L'Élysée a annoncé ce vendredi qu'Emmanuel Macron se rendra mardi en Roumanie, auprès des 500 militaires français déployés dans le pays, avant de rejoindre la Moldavie mercredi.

D'autre part, le chef de l'État étudie bien la possibilité de se rendre à Kiev.

"Il se rendra en Ukraine le moment venu, en parfaite coordination avec le président Zelensky. Il y portera un message opérationnel (...). Le bon moment, c'est quand la visite sera la plus utile pour le président Zelensky; elle aura pour objet d'apporter un soutien et d'opérationnaliser la candidature ukrainienne à l'Union européenne", a indiqué l'Élysée.

Boris Johnson se dit "consterné" par la condamnation à mort de deux Britanniques en Ukraine

Le Premier ministre britannique Boris Johnson est "consterné" par la condamnation à mort de deux Britanniques par des séparatistes pro-russes en Ukraine, a indiqué vendredi Downing Street, disant travailler avec Kiev à leur libération.

"Le Premier ministre est consterné par la condamnation de ces hommes", a déclaré son porte-parole à la presse, insistant que Londres "soutient l'Ukraine dans ses efforts pour les libérer".

Les Britanniques Aiden Aslin et Shaun Pinner et le Marocain Brahim Saadoun, faits prisonniers en Ukraine où ils combattaient pour Kiev, ont été condamnés à mort jeudi pour mercenariat par la justice des autorités séparatistes de Donetsk.

Condamnation à mort de deux Anglais: la ministre britannique des Affaires étrangères dénonce une "violation odieuse de la convention de Genève"

Liz Truss, la ministre britannique des Affaires étrangères, s'est exprimée sur la condamnation à mort jeudi de deux combattants britanniques par un tribunal de la république séparatiste pro-russe du Donetsk.

"Le jugement les concernant est une odieuse violation de la convention de Genève", a-t-elle expliqué. "Le Royaume-Uni continue de soutenir l'Ukraine face à l'invasion barbare de Poutine".

Elle a également précisé avoir échangé avec son homologue ukrainien, afin "d'évoquer les moyens pour sécuriser la libération des prisonniers de guerre retenus par des agents russes".

Sergueï Lavrov indique que les deux Britanniques et le Marocain condamnés à mort dans le Donbass ont commis des "crimes"

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s'est exprimé ce vendredi sur la condamnation à mort par un tribunal de la république séparatiste pro-russe du Donetsk de deux ressortissants britanniques et d'un ressortissant marocain.

"À l'heure où je vous parle, les procès que vous évoquez se tiennent sur la base du droit de la République du Donetsk, car les crimes en questions ont été commis sur ce territoire", a-t-il déclaré.

Volodymyr Zelensky plaide une nouvelle fois pour la candidature de l'Ukraine à l'Union européenne

Lors d'un entretien par visioconférence donné lors de la conférence internationale sur la démocratie à Copenhague, le président Volodymyr Zelensky a plaidé une nouvelle fois pour une candidature du pays qu'il dirige à l'Union européenne.

"Dans les semaines à venir, l'Union européenne pourrait franchir une étape historique qui prouvera que les mots sur l'appartenance du peuple ukrainien à la famille européenne ne sont pas vains", a-t-il déclaré.

La Commission européenne doit rendre dans les jours qui viennent son avis sur la question, avant que les dirigeants de l"UE ne décident s'ils accordent à l'Ukraine le statut officiel de candidat lors d'un sommet les 23 et 24 juin.

RT France conteste sa suspension devant la justice européenne

La chaîne d'information RT France (ex-Russia Today) a contesté vendredi devant la justice européenne la suspension de sa diffusion dans le cadre des sanctions de l'UE contre Moscou.

RT France, propriété d'une association financée par Moscou, a contesté la mesure devant la Cour de justice de l'UE à Luxembourg, arguant d'une atteinte à la liberté d'expression contraire au droit européen.

Accusés d'être des instruments de "désinformation" du Kremlin, les médias Spoutnik et RT (y compris sa version francophone RT France) ont été interdits de diffusion dans l'UE à partir du 2 mars, à la télévision comme sur internet, suite à un accord des Vingt-Sept peu après le début de l'offensive russe contre l'Ukraine.

L'ONU inquiète après la condamnation à mort de combattants étrangers à Donetsk

Le Haut-Commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme a fait part vendredi de sa préoccupation après la condamnation à mort par les autorités séparatistes prorusses de combattants étrangers ayant combattu aux cotés des Ukrainiens.

"Depuis 2015, nous avons observé que le soi-disant système judiciaire de ces républiques autoproclamées ne satisfont pas aux garanties essentielles d'un procès équitable (...). De tels procès contre des prisonniers de guerre constituent un crime de guerre", a déclaré une porte-parole, Ravina Shamdasani, lors d'un point de presse à Genève.

Le point sur la situation à 12h

• Les Britanniques mettent en garde contre une épidémie de choléra à Marioupol. Le renseignement anglais a révélé ce vendredi que les Russes avaient du mal à subvenir aux besoins les plus basiques des populations occupées. Une situation qui pourrait déclencher une épidémie majeure de choléra, notamment à Marioupol où les services de santé sont au plus mal.

• Poutine se compare à Pierre le Grand. Le président russe a comparé l'invasion militaire de l'Ukraine à la conquête d'une partie de la Suède par le tsar Pierre le Grand. "On pourrait croire qu'il était en guerre contre la Suède, qu'il leur a pris quelque chose. En réalité, il ne leur a rien pris, il a juste récupéré ce qui appartenait aux Russes", a-t-il détaillé.

• Kiev assure bombarder des positions russes dans la région de Kherson. "Notre aviation a frappé des positions russes, des sites où se concentrent équipements et personnel et des dépôts autour de cinq localités de la région de Kherson", a indiqué l'état-major de l'armée ukrainienne vendredi sur Facebook.

• Pour Zelensky, les forces ukrainiennes "tiennent le coup" dans le Donbass. "La situation sur la ligne de front n'a pas foncièrement changé. Severodonetsk, Lyssytchansk et les autres villes du Donbass, que l'occupant considère maintenant comme objectifs clés, tiennent le coup", a-t-il précisé.

Egor, 8 ans, a consigné dans son journal intime l'horreur de Marioupol

Egor, un jeune Ukrainien âgé de 8 ans, a consigné dans son journal intime l'arrivée progressive des troupes russes à Marioupol, mais également l'horreur des combats qui se sont déroulés dans cette ville bordant la mer d'Azov, aujourd'hui sous contrôle russe.

Dans son cahier, l'enfant a dessiné les hommes armés, les chars et les immeubles en feu. Il a relaté l'effondrement du toit de sa maison, les blessures de ses proches, les muscles déchirés de la main de sa mère et sa blessure dans le dos.

Aujourd'hui, il se trouve à Zaporijjia, et sa famille espère bientôt gagner la capitale Kiev.

À court de munitions, l'armée ukrainienne dépend maintenant quasi entièrement des envois occidentaux

L'armée ukrainienne a indiqué qu'elle était bientôt à court de munitions, la rendant presque entièrement dépendante des envois d'armes occidentaux.

"Tout dépend maintenant de ce que l'Ouest nous donne. L'Ukraine a un élément d'artillerie pour 10 à 15 éléments d'artillerie du côté russe. Nos partenaires occidentaux nous ont donné 10% de ce qu'ils ont", a déclaré Vadym Skibitsky, haut-gradé du renseignement militaire ukrainien.

Le gouverneur de la région de Kharkiv assure que les Russes n'arrivent plus à progresser

Oleh Synyehubov, le gouverneur de la région de Kharkiv, a indiqué que les Russes n'arrivaient plus à progresser sur ce territoire, malgré d'intenses bombardements.

Sur Telegram, il a indiqué que "l'ennemi a terrorisé la population de Kharkiv avec des tirs d'artillerie et des bombardements. (...) Il n'y a pas eu d'avancée des troupes ennemies sur la ligne de front. Dans la région de Kharkiv, l'ennemi est avant tout concentré sur sa défense".

Le gouverneur de la région de Lougansk assure que les forces ukrainiennes "épuisent l'ennemi"

Serguiï Gaïdaï, le gouverneur de la région ukrainienne de Lougansk, située dans le Donbass, a publié ce vendredi sur Telegram un point d'étape sur la situation dans cette zone, âprement disputée par Kiev et Moscou.

"La zone encore libre de la région de Lougansk subie d'importants bombardements. D'intenses combats de rue continuent à Severodonetsk. Nous épuisons l'ennemi. Aujourd'hui, le 10 juin, les Russes ont encore merdé. Le centre régional est ukrainien. La route Lysyschansk-Bakhmut est encore à nous. Des évacuations calmes sont encore possibles depuis Lysyschansk et les zones montagneuses", a-t-il écrit.

Kiev bombarde des positions russes dans la région de Kherson

L'armée ukrainienne a affirmé vendredi avoir frappé des positions russes dans la région de Kherson, dans le sud de l'Ukraine, région en quasi-totalité sous contrôle des forces russes où Kiev redoute que Moscou organise bientôt un référendum en vue d'une annexion à la Russie.

"Notre aviation a frappé des positions russes, des sites où se concentrent équipements et personnel et des dépôts autour de cinq localités de la région de Kherson", a indiqué l'état-major de l'armée ukrainienne vendredi sur Facebook.

Poutine se compare à Pierre le Grand et assimile la conquête de la Suède à l'invasion de l'Ukraine

Vladimir Poutine a rendu hommage au Tsar Pierre le Grand pour le 350e anniversaire de sa naissance, et a comparé la conquête de la Suède à l'invasion actuelle de l'Ukraine.

"Pierre le Grand a mené la grande guerre du Nord pendant 21 ans. On pourrait croire qu'il était en guerre contre la Suède, qu'il leur a pris quelque chose. En réalité, il ne leur a rien pris, il a juste récupéré ce qui appartenait aux Russes", a-t-il déclaré.

Avant d'ajouter: "c'est ce que nous ressentons actuellement, rendre ce qui appartient à la Russie et renforcer notre pays. Et si nous considérons que ces valeurs constituent la base de notre existence, nous arriveront à remporter les défis qui nous font face".

Zelensky assure que les forces ukrainiennes "tiennent le coup" dans le Donbass

Jeudi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré que les forces de Kiev "tenaient le coup" dans les batailles clés du Donbass.

"La situation sur la ligne de front n'a pas foncièrement changé. Severodonetsk, Lyssytchansk et les autres villes du Donbass, que l'occupant considère maintenant comme objectifs clés, tiennent le coup".

Il a ajouté que les soldats ukrainiens parvenaient à regagner du terrain à Zaporijjia mais également dans la région de Kharkiv.

Selon le renseignement britannique, le risque d'une épidémie majeure de choléra plane sur Marioupol occupée

Dans son point d'étape quotidien, le service de renseignement du ministère de la Défense britannique a mis en lumière les difficultés que rencontrent les populations vivant dans les territoires ukrainiens occupés par les Russes.

"La Russie peine à fournir aux habitants des territoires occupés l'accès aux services publics les plus basiques. L'accès à l'eau potable est irrégulier, et des coupures majeures des services de téléphonie et d'Internet continuent. Il y a une pénurie critique de médicaments à Kherson, et Marioupol risque une épidémie majeure de choléra. Des cas isolés de la maladie ont été identifiés depuis mai", précise le communiqué.

Le même document évoque ainsi la fragilité des services de santé ukrainiens dans les territoires occupés, s'il devait faire face à une résurgence de la maladie. "L'Ukraine a souffert d'une épidémie majeure de choléra en 1995, et a connu de plus petites résurgences depuis, plus précisément le long de la côte d'Azov, qui inclut Marioupol. Les services médicaux à Marioupol sont très affaiblis, et une épidémie de choléra ne ferait qu'aggraver ce phénomène", ajoutent les Britanniques.

Quant à Severodonetsk, ville du Donbass objet d'intenses combats, "la Russie contrôle la majorité de la ville, mais ses forces n'ont fait que peu de progrès pour encercler la plus grande zone au nord et au sud".

Macron assure que la France est "mobilisée pour répondre aux besoins" de Kiev

Lors d'un échange ce jeudi entre Volodymr Zelensky et Emmanuel Macron, ce dernier a assuré que "la France resterait mobilisée pour répondre aux besoins de l'Ukraine, y compris en armes lourdes".

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Le ministre de l'Intérieur ukrainien affirme qu'"il n'y a aucun risque d'attaque sur Kiev à l'heure actuelle"

"Il n'y a aucun risque d'attaque sur Kiev à l'heure actuelle", a affirmé jeudi le ministre de l'Intérieur ukrainien, Denis Monastirskiï, dans un entretien accordé à nos confrères de l'AFP, après plus de 100 jours de l'invasion russe.

"Il n'y a pas de concentration de soldats russes et bélarusses près de la frontière du Bélarus (à plus de 150 km au nord, ndlr), mais nous comprenons que tous les scénarios sont possibles dans le futur", a déclaré Denis Monastirskiï, vêtu d'un sweatshirt militaire et assis devant le drapeau ukrainien dans une grande salle.

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