Vol MH370: la Malaisie s'accroche à "la moindre chance de retrouver des survivants"

Le ministre des Transports malaisien, Hishammuddin Hussein avec des proches des victimes. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
Depuis la disparition du vol MH370, Malaysia Airlines et les autorités du pays ont commis des impairs dans la gestion de la communication sur le drame. Dernière sortie en date, celle du ministre malaisien des Transports, samedi: il a promis de poursuivre les recherches pour retrouver de "possibles survivants", trois semaines après l'accident.
Il y a cinq jours, pourtant, le Premier ministre malaisien avait fait une déclaration officielle expliquant aux proches qu'il n'y avait plus "aucun espoir de retrouver des survivants", sans qu'aucun élément matériel n'ait confirmé depuis ce scénario.
"Aussi faibles que soient les chances (...), nous continuerons à rechercher de possibles survivants", a déclaré aux journalistes le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein en présentant ses condoléances aux familles malaisiennes des passagers et des membres de l'équipage du Boeing.
Les familles malmenées par des informations contradictoires
Cette nouvelle déclaration pourrait semer le trouble au sein des familles de victimes, malmenées par les informations délivrées au compte-gouttes, parfois sans tact. Ainsi, c'est par texto que la plupart d'entre elles avaient appris qu'il n'y aurait aucun survivant à la catastrophe.
"Je ne peux leur (aux proches) donner de faux espoirs", a reconnu samedi le ministre. "Le mieux que nous puissions faire est de prier et leur manifester notre empathie, car tant qu'il y a la moindre chance de retrouver des survivants, nous prierons et nous ferons tout ce qui est nécessaire".
Onze avions de six pays (Australie, Chine, Japon, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Etats-Unis) ont commencé vendredi à explorer une zone située à 1.100 km au nord-est de celle qu'ils survolaient depuis une semaine à 2.500 km des côtes australiennes. De nombreux objets flottants ont été repérés, sans que rien ne permette d'établir avec sûreté qu'ils appartiennent à l'avion de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars peu après avoir décollé de Kuala Lumpur avec 239 personnes à bord.