Viol d'une étudiante en Inde: le principal accusé retrouvé mort dans sa cellule

Le meneur présumé du viol collectif d'une étudiante en Inde, qui avait ému le pays entier pendant des semaines, a été retrouvé pendu lundi dans sa cellule à New Delhi.

Le principal accusé du viol collectif d'une étudiante en Inde a été trouvé mort lundi, pendu dans sa cellule à New Delhi.

Le corps de Ram Singh, l'un des six auteurs présumés du viol ayant entraîné la mort de l'étudiante, a été retrouvé peu avant l'aube dans la cellule qu'il occupait seul, ont indiqué les autorités pénitentiaires de la prison de haute sécurité, Tihar, dans le Nord de la capitale fédérale indienne.

"Il a noué ensemble tous ses vêtements, est monté sur un tabouret en bois et s'est pendu au plafonnier", a déclaré un responsable de la prison. La justice a ouvert une enquête pour déterminer s'il y a eu des failles dans la sécurité. Les parents de Ram Singh, de leur côté, nient l'hypothèse d'un suicide et son avocat a jugé que sa mort devrait être traitée comme un meurtre.

Il encourait la peine de mort

Ram Singh était le conducteur de l'autobus dans laquelle la victime était montée, avec son compagnon, après une séance au cinéma le soir du 16 décembre. Singh et des amis, après avoir beaucoup bu, avaient emprunté le véhicule pour une virée nocturne dans New Delhi.

Ils avaient alors passé le couple à tabac, violant et battant la jeune fille avec une barre de fer. Transférée dans un hôpital de Singapour après plusieurs opérations chirurgicales en Inde, l'étudiante avait succombé le 29 décembre. L'affaire avait bouleversé le pays, où s'étaient multipliées les manifestations pour protester contre les agressions sexuelles dont sont victimes quotidiennement les femmes en Inde.

Singh avait comparu plusieurs fois devant une cour d'assises de New Delhi pour répondre des chefs d'accusation de meurtre, viol et enlèvement. Il encourait la peine de mort. La famille de la victime, en colère, dénonce la négligence des autorités qui la "prive de justice". Le procès des autres accusés devrait toutefois se poursuivre.

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