BFMTV
Russie

Donald Trump se dit prêt à menacer Vladimir Poutine de fournir des missiles Tomahawk à l'Ukraine

placeholder video
Depuis quelques mois, le président Donald Trump envisage de fournir des missiles longue portée américains à l'Ukraine. En août dernier, sa rencontre avec Vladimir Poutine n'avait pas permis de trouver un accord de cessez-le-feu.

Le président américain Donald Trump a déclaré ce dimanche 12 octobre qu'il pourrait menacer son homologue russe Vladimir Poutine de fournir des missiles de croisière Tomahawk à Kiev si Moscou ne met pas fin à son invasion.

Donald Trump envisage ces derniers mois la vente de missiles longue portée américains Tomahawk aux Européens pour les livrer à l'Ukraine, sa rencontre avec Vladimir Poutine à la mi-août en Alaska (États-Unis) n'ayant pas permis de progresser vers la fin de la guerre.

"Je vais peut-être lui en parler. Je vais peut-être lui dire: Ecoute, si cette guerre ne se termine pas, je vais leur envoyer des Tomahawks", a déclaré Donald Trump aux journalistes à bord d'Air Force One lorsqu'on lui a demandé s'il allait aborder le sujet avec le président russe lui-même.

"Une nouvelle étape dans l'agression"

Le dirigeant américain a fait savoir que le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait demandé des Tomahawks lors de leur entretien téléphonique samedi à propos d'une nouvelle livraison d'armes à Kiev.

"Les Tomahawks constituent une nouvelle étape dans l'agression", a ajouté Donald Trump, qui se rendait en Israël et en Egypte pour promouvoir un accord de paix à long terme à Gaza.

"Veulent-ils que des Tomahawks soient lancés dans leur direction? Je ne pense pas", a-t-il ajouté.
Que sait-on de l’attaque massive menée par la Russie contre l’Ukraine?
Que sait-on de l’attaque massive menée par la Russie contre l’Ukraine?
3:46

Vladimir Poutine a auparavant mis en garde contre la fourniture de Tomahawks à Kiev, affirmant que cela constituerait "une nouvelle escalade" et affecterait les relations entre Washington et Moscou.

Donald Trump répète que la guerre en Ukraine, qu'il s'était engagé à résoudre dans les 24 heures suivant son entrée en fonction en janvier, est le conflit le plus difficile qu'il ait tenté de dénouer.

O.E avec AFP