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Un tiers des abonnés de Trump sur Twitter sont-ils des robots?

Donald Trump s'envole pour sa résidence de Bedminster dans le New Jersey, le 4 août 2017

Donald Trump s'envole pour sa résidence de Bedminster dans le New Jersey, le 4 août 2017 - Nicholas Kamm / AFP

Des internautes ont découvert qu'une supposée supportrice de Donald Trump sur Twitter était en réalité un faux compte alimenté par un robot informatique.

Depuis l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche, le compte Twitter du président américain, qui compte un peu plus de 35 millions d'abonnés, ne cesse de faire polémique. Après des attaques répétées à l'égard des médias, ce sont désormais les abonnés du compte qui ont attiré l'attention des internautes.

En cause: le flou autour du profil d'une supposée supportrice de Donald Trump que le président américain a personnellement remerciée pour son soutien.

Nicole Mancey, dont le compte a depuis été suspendu, se présentait comme une "entrepreneure" et une "conservatrice noire", et avait salué dans un tweet le "travail acharné" du président en faveur du peuple américain. Jusque là, rien de particulièrement choquant.

Sauf que certains internautes ont révélé que ce compte avait été ouvert en janvier 2017, date de l'installation de Donald Trump à la Maison Blanche, mais surtout que la personne figurant sur la photo de ce profil apparaissait également sur un site de mode en ligne. Il s'agirait en fait d'un mannequin qui a fait des photos pour un site d'images libres de droits, rapporte 20 Minutes. Son image, associée à une fausse identité, aurait été ainsi utilisée pour créer un profil favorable au président américain.

Hillary Clinton utilisait aussi ce procédé

Un cas loin d'être isolé. Ces faux comptes, appelés bots, sont des programmes informatiques qui produisent du contenu de façon automatisée et qui sont particulièrement utilisés en politique. Une étude réalisée au cours de l'élection présidentielle américaine a ainsi estimé qu'un tiers des abonnés de Donald Trump étaient des bots, contre un cinquième pour Hillary Clinton.

Mélanie Rostagnat